FFS : « L’indépendance, la souveraineté et l’unité, nationales, sont nos lignes rouges contre les partisans de l’instabilité »

FFS : « L’indépendance, la souveraineté et l’unité, nationales, sont nos lignes rouges contre les partisans de l’instabilité »

Le premier secrétaire national du Front des Forces Socialistes (FFS) Mohammed Nebbou a déclaré, vendredi à Tizi Ouzou, que son parti s’oppose aux politiques d’austérités tout en assurant qu’il n’est pas question de soutenir ces politiques et de les imposer uniquement aux couches des plus défavorisées de la société.

Comme il a déploré « l’érosion du pouvoir d’achat des algériens et la cherté de la vie qui pénalise les travailleurs qui peinent à subvenir à leurs besoins les plus rudimentaires ».

Le responsable du FFS, qui s’exprimait à l’occasion d’un hommage rendu à feu Aissat Idir à son village natal Djemaa Saharidj dans la commune de Mekla (30 km à l’Est de la wilaya de Tizi Ouzou), a saisi l’occasion pour lancer des messages à leurs adversaires politiques notamment ceux qu’il qualifie de « partisans de l’instabilité, du sectarisme, du communautarisme, de la division et du statu quo » face à qui son parti oppose « notre indépendance, notre souveraineté et notre unité, nationales » qui constituent leurs « lignes rouges ».

Mohamed Nebbou n’a pas manqué l’occasion pour réitérer l’appel du FFS à la convergence entre toutes les parties de toutes les parties dans le respect des différences de chacune et redonner par là sens à l’action collective « afin d’imposer le changement pacifique et démocratique dans le pays ».

Il a, à ce propos, souligné l’importance de « retisser les les liens entre la classe politique et la société civile », tout en estimant qu’il « s’agit d’une alternative plausible pour redynamiser la société et contribuer à la création de rapports de force et de dynamiques de changement dans le pays ».

Le premier secrétaire national du FFS a saisi l’occasion de l’hommage rendu au fondateur de l’Union Générale des Travailleurs Algériens (UGTA)pour rappeler que « le pluralisme et la liberté syndicale sont des prolongements logiques du pluralisme et de la démocratie politique » et »qu’on ne peut parler de libertés syndicales sans démocratie politique et sans État de droit comme il serait illusoire d’envisager une démocratie politique réelle sans une société civile active, autonome et forte ».

Comme il a suggéré aux syndicats de ne plus « s’enfermer dans les revendications corporatistes et les politiques n’ont pas le droit de s’isoler de la société ».