Rien ne va plus au sein du Front des forces socialistes FFS, notamment à l’approche de la réunion du Conseil national qui sera consacrée à trancher sur la décision du parti quant à la participation ou pas aux procaïnes législatives.
Alors que la crise persiste depuis plusieurs mois entre la Direction du parti et la base militante, voilà que la décision quant à la participation au prochain scrutin le 12 juin prochain, vient pour élargir davantage le fossé entre ces deux parties.
En effet, l’instance présidentielle du parti du FFS a programmé la réunion extraordinaire du Conseil national pour 3 avril prochain au Centre international de la jeunesse de Sidi Fredj à Alger. Une date également choisie par la base militante pour appeler à un rassemblement devant le siège national du parti, afin de barrer la route à toute éventuelle décision affirmative de la direction vis-à-vis du prochain scrutin.
À n’en juger que par les dernières sorties médiatiques des dirigeants du parti, à l’exemple de Hakim Belahcel de l’instance présidentielle, et Youcef Aouchiche en sa qualité de premier secrétaire, affirmant que les prochaines législatives ne pourront pas constituer une solution à la crise du pays, la non-participation n’est pas à écarter.
La base militante copte faire barrage à toute éventuelle participation
Cependant, des opposants et des militants de la base du FFS soupçonnent la Direction du parti « de nourrir des velléités de participation », selon ce qu’a rapporté mardi le quotidien Le Soir d’Algérie.
Ali Laskri, membres du Conseil national et ancien coordinateur de l’instance présidentielle, compte se présenter, avec d’autres membres, à la réunion pour barrer la route à ceux qui veulent participer aux élections en application d’une feuille de route qu’ils ont reçue de la part du pouvoir », a-t-il déclaré au Soir d’Algérie.
Ainsi, le « collectif inter-fédéral de la base militante » compte organiser un rassemblement devant le siège national du parti le 3 avril prochain, soit le jour même de la tenue de la réunion du Conseil national.
Il s’agit d’une décision prise, lors d’une réunion à Akbou dans la wilaya de Béjaia, afin de faire barrage au plan de la direction nationale qui « actionne ses relais et déploie ses efforts à normaliser le parti pour l’obliger à s’aligner sur la feuille de route du pouvoir ».
