« Deux semaines après le nouveau coup de force constitutionnel, rien n’a changé dans le vécu quotidien des Algériennes et Algériens .Nous l’avons déjà dit, ce n’est pas un texte qui est à l’origine de la crise politique, économique, sociale et morale que vit le pays, ce n’est pas donc un texte qui sortira le pays de cette crise qui s’aggrave de jour en jour », a déclaré, samedi, le premier secrétaire national du Front des Forces Socialistes (FFS) Mohamed Nebbou.
Critiquant la dernière révision constitutionnelle, dans son allocution prononcée à l’ouverture des travaux du congrès de la fédération de son parti à Tizi Ouzou, Nebbou a réitéré « qu’au FFS, nous demeurons convaincus que la réponse à la crise doit être globale, concertée, collective et consensuelle, d’où, l’urgence d’œuvrer au plus large rapprochement possible entre algériens de tous les horizons pour un consensus national à même de préserver l’unité nationale, la cohésion sociale et l’intégrité territoriale de l’Algérie « .
Le responsable du FFS n’a pas manqué de tirer d’une part sur « les ennemis de l’Algérie et les partisans des politiques du chaos et du morcellement des Etats (qui) redoublent de férocité », et de l’autre sur « le pouvoir en place » qui « n’affiche aucune volonté politique pour le changement de l’ordre établi. Il continue dans sa gestion unilatérale et autoritaire des affaires de l’Etat, sans se soucier des risques et des retombées d’une telle gestion sur l’avenir du pays ».
Pour Nebbou, « les uns comme les autres constituent un danger sur la pérennité de l’Etat-national, si aucun changement réel n’est amorcé » avant d’appeler « à ouvrir de nouvelles perspectives avec tous les partisans du projet patriotique et démocratique, car personne ne peut se dresser face à l’espérance démocratique et patriotique que portent en eux les Algériennes et les Algériens ».