Le FFS dénonce la gestion brutale de la contestation sociale

Le FFS dénonce la gestion brutale de la contestation sociale

par R. N.

Le FFS dénonce la gestion brutale de la contestation sociale

Le FFS dénonce le choix de la «menace et la répression» fait par le pouvoir au lieu du « dialogue et de la concertation » face à la « contestation sociale ».

Dans un communiqué rendu public hier, le FFS « salue la mobilisation des enseignants, des médecins résidents, des étudiants de l’ENS et des syndicats autonomes », qualifiant ces mouvements de « signal fort » d’une « prise de conscience au sein de la société » qui a « brisé le mur de la peur, par des sacrifices, en faveur des droits sociaux et politiques ».

Le FFS s’inquiète de la « situation qui caractérise plusieurs secteurs de la vie nationale » et estime que face à cette « contestation sociale grandissante », les pouvoirs publics « se devaient d’ouvrir un dialogue permanent et inclusif à l’effet de rechercher des solutions consensuelles aux problèmes posés par les différents syndicats et collectifs ». « Néanmoins, ajoute le communiqué du FFS, signé par son premier secrétaire, Mohamed Hadj Djilani, force est de constater que le pouvoir privilégie la menace et la répression en lieu et place du dialogue et de la concertation ». « Menacer les enseignants grévistes de radiation, réprimer les étudiants des écoles nationales supérieures sont des actes condamnables », affirme le FFS qui « dénonce la gestion brutale prônée par le régime, qui n’est que le prolongement de sa politique anti-populaire, antisociale, antinationale et antidémocratique ». « Le FFS continuera de militer pour un Etat de droit, un Etat qui consacre les libertés individuelles et collectives, un Etat qui garantisse les droits à l’expression, à la manifestation et à la revendication pacifiques », ajoute le communiqué.