FFS : “Aux législatives, on a dit qu’on devait défendre l’Algérie, on est dedans”

FFS : “Aux législatives, on a dit qu’on devait défendre l’Algérie, on est dedans”

La rencontre des élus FFS de la wilaya de Tizi Ouzou, tenue vendredi à la maison de la culture Mouloud Mammeri de Tizi Ouzou, a été une occasion pour le premier secrétaire national de ce parti, Ali Laskri pour rappeler la “pertinence” des analyses du FFS dans ses positions politiques.

Ce rappel était plutôt destiné à “tous les détracteurs du FFS qui ont dénigré le parti et ses arguments quant à sa participation aux élections législatives du 10 mai 2012.

“Ce rappel s’adresse à ceux qui ont attaqué le FFS quand on a expliqué notre participation aux législatives par la nécessité de défendre la souveraineté de notre pays. Nous avons dit ce que nous pensions de notre pays et aujourd’hui, nous sommes dedans” a affirmé Ali Laskri, en citant les derniers développements au Mali et l’attaque terroriste d’In Amenas.

Pour Laskri qui intervenait devant quelque 300 élus de son parti de la wilaya de Tizi Ouzou, “personne ne peut neutraliser le FFS parce qu’il tire la force de son combat du mouvement national, de la Révolution et du combat démocratique de ceux qui ont fondé le FFS autour de Hocine Aït Ahmed.

LG Algérie

Une allusion à peine voilée aux dissidents de son parti qui accusent la direction actuelle d’avoir laissé le régime neutraliser le FFS. D’ailleurs lors de son allocution, Ali Laskri leur dénie le droit de se présenter comme des militants de son parti.

“Ce ne sont ni des redresseurs, ni des dissidents. Ce sont des ex-militants qui ont été radiés du parti ou qui l’ont quitté, ou encore dont la couverture politique a été levée par le parti” a précisé Laskri qui dit considérer l’action menée par Zenati, Bouhadef, Kerboua et Mammeri comme “une agression extérieure”.