FFF, les quotas discriminatoires de la honte,Le football français veut un quota d’Arabes et de Noirs

FFF, les quotas discriminatoires de la honte,Le football français veut un quota d’Arabes et de Noirs
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On dit que le football est un sport miroir, puisqu’il ne fait que refléter les problèmes de la société dans laquelle il se trouve. En Europe occidentale.

Avec la crise économique, la xénophobie, l’antisémitisme et le racisme ont fait leur apparition et le football n’a pas été épargné. Après les kop de supporters néo-nazis, les cris de singe et le lancer de bananes contre des joueurs noirs de son propre camp, la vente de certains joueurs noirs, comme Samuel Eto’o par exemple, non pour manque de résultats, mais parce que les joueurs noirs ne vendent plus de maillots dans le monde impitoyable du merchandising où le public blanc, qui ne veut plus s’identifier qu’à des joueurs qui lui ressemblent, n’achète pas les maillots des joueurs basanés, sans parler des joueurs non conservés dans leurs clubs, parce qu’ils faisaient la prière du fadjr ou parce qu’ils pratiquaient le Ramadhan.



Ce racisme ambiant déjà très présent ne suffisant pas, certains ont voulu franchir un pas supplémentaire en tentant d’institutionnaliser et de codifier le racisme dans le football. Malheureusement, cette réunion de la honte était une réunion officielle et, comme toutes les réunions officielles, elle a été enregistrée. Tous les propos scandaleux du DTN et des sélectionneurs des différentes équipes de France jusqu’à la A en passant par les gens du pôle de formation ont été publiés par le site Mediapart qui détient une copie de l’enregistrement du verbatim de la réunion. Cette nouvelle de la tentative d’institutionnalisation de quotas discriminatoires visant les Blacks et les Beurs dans le football français a fait l’effet d’un raz-de-marée médiatique dans l’Hexagone emportant tout sur son passage malgré la volonté de tout le monde au départ de se taire dans un silence complice pour ne pas tuer la poule aux œufs d’or. Même les hommes politiques français, d’habitude si prompts à ruer dans les brancards et s’indigner devant les micros et les caméras dès que quatre jeunes sifflent la Marseillaise dans les stades, sont restés très longtemps silencieux. Mais l’affaire grandissant, la ministre de la Jeunesse et des Sports n’avait d’autre choix que d’ordonner une enquête interne à la Fédération, des commissions d’enquête indépendantes ont aussi été constituées et des têtes vont tomber.

Dire que le football français voulait redorer son image après une Coupe du monde tragicomique avec mouvement de grève et embrouilles, on peut dire que pour le coup, c’est raté. Compétition a enquêté pour vous permettre de connaître les tenants et les aboutissants de cette triste affaire.

M. B.