Feux de forêts : la protection civile livre un nouveau bilan

Feux de forêts : la protection civile livre un nouveau bilan

La plaie des incendies de l’année dernière n’est pas encore renfermée et le scénario vécu durant le mois d’aout 2021, a marqué les esprits de tout le peuple algérien. Depuis quelques jours, ce scénario plane de nouveau sur certaines régions du pays, et ce à cause de la canicule qui touche la majorité des wilayas.

La protection civile qui est à pieds d’œuvre pour la protection des citoyens et de leur bien, livre régulièrement des bilans. Le dernier bilan rendu public, par la Direction générale de la Protection civile (DGPC) fait état de onze (11) foyers d’incendies enregistrés, depuis la matinée de dimanche, à travers six wilayas du pays.

« Nous avons enregistré depuis ce matin, 11 foyers d’incendies dans les wilayas de Béjaïa (3), Skikda (3), El Tarf (2 dont 1 éteint), Oum el Bouaghi et Tipaza (un incendie chacune) », a déclaré à l’APS, le sous-directeur des statistiques et de l’information au niveau de la DGPC, le colonel Farouk Achour, précisant que les unités de la Protection civile sont parvenues à éteindre, hier samedi, « 47 foyers d’incendies dans 12 wilayas ».

Les wilayas concernées par ces feux sont : Béjaïa (19), Sétif , Skikda (6), Jijel (4), El Tarf (3), Tlemcen, Chlef (2), Bouira, Tissemsilt, Tipaza, Constantine et Oum El Bouaghi (un incendie chacune) ».

Bilan livré par la DGPC concernant les incendies depuis juin 2022

Selon le Colonel Achour la DGPC a enregistré depuis le début du mois de juin 2022 à ce jour, 889 incendies de forêts et de maquis à travers les wilayas de Béjaïa, Sétif, Jijel et Skikda. Ces incendies ont ravagé « 532,42 hectares de forêts, 668,50 hectares de maquis et 579,16 hectares de broussailles » a-t-il précisé. Il est à noter que le « bilan qui a fortement baissé comparé à la même période de l’année dernière et ce, grâce notamment au dispositif opérationnel mis en place ».

Enfin, pour ce qui est des origines des incendies, le même intervenant a fait savoir que pour le moment, il est difficile d’avancer des réponses claires, sans pour autant écarter le facteur humain et la période caniculaire que traversent certaines régions du pays.