Le patrimoine forestier brûle, dans plusieurs wilayas du pays. Des milliers d’hectares sont livrés, depuis l’ouverture de la saison estivale, aux feux.
La hausse de la température qui a fait l’objet, en quelques jours, de deux bulletins spéciaux des services de la météorologie est souvent liée aux incendies de forêt qui reviennent chaque année.
En fait, les vagues de chaleurs restent propices aux déclarations des feux de forêt qui mobilisent depuis le début de la saison estivale les services de la protection civile, les forêts et les autorités locales, pour limiter les dégâts.
Les services de la protection civile ont relevé depuis le lancement de la saison estivale, 545 feux de forêt, à travers le territoire qui ont ravagé près de 3000 ha de récolte. La situation est inquiétante et les pertes subies par le secteur des forêts, restent sujettes à une éventuelle évolution, du fait des sautes d’humeurs du thermomètre qui annoncent au grand dam des populations, des températures maximales allant de 33 à 49°.
Il faut dire que les feux de forêts représentent aujourd’hui, l’autre hantise des pompiers et des services des forêts qui restent sur le qui-vive pour faire face à d’éventuels risques. Le dispositif de lutte contre les incendies de forêts, en vigueur depuis le début de l’été répond au souci de préserver le couvert végétal, qui subi chaque année un rétrécissement, qui se traduit par la destruction de près de 7000 ha.
Aujourd’hui, la forêt Algérienne fait face aux caprices de la nature puisque les services de la protection civile enregistrent pas moins des dizaines, voire des centaines d’ incendies, détruisant des milliers d’hectares, qui s’ajoutent, fait il le rappeler à prés de 12 millions d’hectares, exposés à l’érosion hydrique, au niveau des bassins versants et 32 millions d’hectares, menacés par l’érosion éolienne, en zones steppiques et présahariennes.
Cette menace sur le patrimoine forestier, est toujours de mise puisque la hausse de la température, l’un des facteurs qui contribuent au déclenchement des feux, d’où l’importance aujourd’hui, de la vigilance et de la prévention et surtout du renforcement de la coordination, entre les différents services en termes d’intervention mais aussi des moyens de lutte.
Samia D.