Fêtes: jusqu’où ira-t- on ?

Fêtes: jusqu’où ira-t- on ?
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Il est vrai que nous les algériens nous ne sommes pas à une contradiction près, mais tout de même.

A une époque où tout le monde se plaint sans cesse du coût de la vie, force est de constater que les fêtes familiales –mariages, naissances, circoncisions…- sont de plus en plus fastueuses.



Il semblerait que lorsqu’il s’agit de recevoir en grandes pompes, notre imagination n’a pas de limites, ni même notre porte- monnaie.

Une amie m’explique qu’une cousine, dont le couple a pourtant des revenus modestes, décide de faire une fête pour la naissance de son fils.

Elle m’explique qu’elle est très étonnée par tous les moyens déployés pour l’évènement : une salle est louée à grands frais, environ cent personnes sont invitées, pas moins de cinq sortes de gâteaux sont servis, tous confectionnés avec les meilleurs ingrédients. Tout cela sans oublier les crêpes traditionnelles, msemen, thé, café et je ne sais combien d’autres douceurs.

La première question qui me vient à l’esprit est alors la suivante: pourquoi, alors que tout est si cher, sommes- nous toujours prêts à dépenser sans compter ou presque, voir même à nous endetter, pour fêter ces évènements familiaux ?

Est-ce par esprit de famille, par obligation ou encore par fierté ?

Dans l’exemple cité dans cet article, un simple café à la maison aurait largement suffit au regard de la situation financière du couple en question.

Alors qu’est-ce qui nous pousse à en faire autant ?

Personnellement je trouve que c’est de l’orgueil mal placé, une façon déplacée d’en mettre plein la vue de toute la famille.

En tous les cas j’attends avec impatience votre avis sur la question.

Sonya