Fête nationale De la police algérienne, Une formation de qualité face à des défis multiples

Fête nationale De la police algérienne, Une formation de qualité face à des défis multiples

La stratégie tracée par la police nationale se base essentiellement sur l’élément humain et la formation de qualité aussi bien au sein de l’université algérienne qu’auprès des autres polices du monde dans le cadre de la coopération.

L’adaptation de la formation aux nouvelles mutations que connaît la société vise à relever les nouveaux défis en matière de lutte contre le crime, le maintien et le rétablissement de l’ordre public et la prise en charge des préoccupations des citoyens en matière de sécurité. C’est ce qu’ont révélé des cadres de la police, hier, lors d’une table ronde organisée au centre culturel Aïssa-Messaoudi de la Radio nationale à l’occasion de la célébration, aujourd’hui, par ce corps, de sa journée nationale.

Intervenant à l’ouverture des débats, le responsable de la communication Mohamed Fillali a noté le bond qualitatif enregistré par cette corporation pour « mieux servir le citoyen qui reste un élément déterminant dans la lutte contre toutes formes de crimes ». Il a également mis l’accent sur les efforts consentis par son institution en vue de rapprocher la police du citoyen, à travers la réalisation de structures de proximité mais aussi l’adoption de la communication au lieu du bâton. « La gestion démocratique des foules est un concept purement algérien à telle enseigne que nous enregistrons beaucoup plus de blessés parmi nos éléments que parmi les manifestants.

Cela nous a permis d’éviter des situations difficiles et d’étouffer des actions pouvant créer des dépassements aux conséquences fâcheuses ». Il a, par la même occasion, salué l’abnégation et les sacrifices des membres de la Sûreté nationale et l’esprit de responsabilité dont ils font preuve dans l’accomplissement de leur mission.

Dans le cadre de la coopération entre le citoyen et la police, le commandant général des Scouts musulmans algériens, Nourreddine Benbraham, a souligné la nécessité de protéger le citoyen. « Quand il alerte sur un fait, il se retrouve confronté à la justice », dira-t-il. Abondant dans le même sens, Wael Dadouche, SG de l’Association de lutte contre les problèmes sociaux, préconise « l’introduction d’un article dans la constitution pour punir ceux qui n’alertent pas et n’informent pas sur des actes de destruction ou de vol ». Hormis la lutte contre le banditisme, le crime organisé et le délit économique qui a connu ces deux dernières années une augmentation de 10%, la police fait face à un défi, et non des moindres, celui de la protection de l’environnement.

D’après Bachir Boudria, chef du service urbanisme au niveau de la DGSN, « au cours du premier semestre de l’année en cours, 10 634 infractions liées à l’environnement ont été recensées dont 6 327 en relation avec l’hygiène publique et la santé et 3 770 liées aux déchets ». La création des brigades de la Police de l’urbanisme et de la protection de l’environnement (PUPE) est conforme à la loi 02-82 du 6 février 1982 relative au permis de construire. En 2000, il a été procédé à la généralisation de ces brigades à travers le territoire national pour atteindre 362 brigades.

Souhila Habib