Plus d’une centaine d’exposants ont pris part, avant-hier à Akbou (Béjaia), à l’ouverture de la 18e édition de la fête de l’olive, organisée cette année sous le thème « Amélioration de la qualité ».
Cette édition, favorisée par une production considérable estimée, avant la fin de campagne oléicole, à près de 1 million de quintaux d’olives, soit plus de 20 millions de litres d’huile, entend passer du quantitatif au qualitatif, en posant, dores et déjà, les jalons d’une nouvelle stratégie à même de soutenir une réelle politique d’exportation des produits oléicoles. « Des cas isolés de mise sur le marché international, notamment en France et au Canada, sont tentés, mais ils peinent à prendre une allure régulière et ample », a estimé Bouaziz Noui, directeur des Services agricoles de la wilaya, qui ne désespère pas, pour autant, d’atteindre rapidement l’objectif escompté. « Il y a du potentiel, une acquisition de savoir-faire de plus en plus marquée, et un engouement certain pour la filière qui gagne de plus en plus d’adeptes », a-t-il relevé, soulignant l’intérêt, pour les professionnels, de se mettre au diapason des normes mondiales. Au-delà de son aspect commercial et festif, la fête de l’olive donne ainsi l’opportunité à tous les professionnels d’échanger, de s’informer, et d’entrevoir collectivement les actions à entreprendre.
A ce titre, la mise en place de coopératives ou de groupements d’intérêt commun s’avère une priorité dans l’organisation des acteurs de la filière. Sa mise en place, estime-t-on est « fortement recommandé pour mutualiser leur énergie, et leurs moyens ainsi que leurs ambitions », a souligné M. Bouaziz.
l R. R.
