De loin, c’est l’année où il y a eu le moins d’Algériens se rendant en Tunisie pour les fêtes de fin d’année, au regard des chiffres que nous avons recueillis vendredi en fin de journée, au niveau du poste frontalier d’Oum Théboul, le plus important de tous les postes frontaliers terrestres avec la Tunisie. Pourtant sur place, les effectifs du côté de la police de l’air et des frontières ainsi que de la douane avaient été renforcés. Seulement, le rush, à l’approche de la fin des vacances d’hiver, n’était pas au rendez-vous, avec l’arrivée en moyenne de quatre à cinq voitures toutes les dix minutes, accomplissant leurs formalités en un tour de main, contrairement aux années précédentes où, en pareilles circonstances, l’attente durait de bons moments. Nous avons appris que durant presque les dix derniers jours du mois de décembre, ils étaient en moyenne 7.000 personnes à rallier le poste frontalier d’Oum Théboul, juste pour valider leurs allocations touristiques. Et, fait inhabituel de cette tendance à un moindre afflux d’Algériens vers la Tunisie, au lieu des longues chaînes de voitures qui attendaient pour passer en Tunisie, les véhicules faisaient marche arrière et se positionnaient pour le retour au pays, mettant juste les pieds en territoire tunisien pour valider le cachet entrée et sortie. Quant aux Algériens se rendant en Tunisie, un responsable de la PAF nous a indiqué que le nombre de personnes avec leurs véhicules, à avoir traversé la frontière, avoisinait les 2.000. Un net recul du nombre de passagers comme nous l’ont affirmé des habitués de la destination Tunisie, venant de Hammamet Yasmine et de Sousse, où des hôtels quatre étoiles proposaient des tarifs oscillant entre 55 et 60 dinars tunisiens, sans le dîner gala, soit 4.000 DA environ. Nos interlocuteurs ont remarqué aussi que beaucoup d’hôtels sont restés fermés alors que les touristes étrangers ne se sont pas déplacés comme auparavant pour des raisons que chacun sait, malgré le dispositif sécuritaire mis en place un peu partout. Par ailleurs, les 100 dinars tunisiens qui s’échangeaient à raison de 8.000 DA avant le 1er janvier sont retombés à 7.800 DA.

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