Festival Tamazgha #13 : 22 et 23 juin 2018, au Théâtre de la Sucrière à Marseille

Festival Tamazgha #13 : 22 et 23 juin 2018, au Théâtre de la Sucrière à Marseille

Le festival Tamazgha est produit par Sud Culture, une association créée par des passionnés de musique réunis autour d’un projet de valorisation de patrimoine musical et culturel nord-africain, en particulier berbère.

Entre mémoire des traditions et métissages actuels, le festival se déroule selon un concept d’expression partagée, mêlant professionnels et amateurs, musiciens et mélomanes, petits et grands.

Le festival illustre depuis sa création en 2006, une certaine volonté de rendre la culture accessible à tous, en offrant une programmation ambitieuse réunissant valeurs montantes et artistes confirmés.

PROGRAMMATION DU FESTIVAL TAMAZGHA #13

VENDREDI 22  JUIN 2018, à partir de 21h, deux concerts : TISDASS et MAJID SOULA

Au Théâtre de la Sucrière, 246 rue  de Lyon 13015 Marseille

 

TisDass  est le dernier né des artistes de rock Touareg en provenance du Niger. La signification du groupe veut dire « Piliers » en langue tamasheq, par ce nom, les piliers qui soutiennent la tente Touareg, TisDass s’inscrit dans la lignée des groupes de musique  du désert qui se créent pour défendre leur culture et leur histoire

Dirigé par Kildjate Moussa Aldabé, originaire de Tchintabaraden Capitale de l’Azawad au Niger, le groupe a sorti son premier album intitulé « Yamedan »  en décembre 2015 sur le label américain Sahel Sounds puis rééditer en juillet 2017 par l’association Burkina azza.

Moussa et ces musiciens Mossa Ag Ahataya (basse) et Mohamed Emoud (batterie, percussions) font partie de la grande famille des artistes de « Désert Blues », leur style se rapproche des groupes influents tel Toumast, Bambino ou encore Tinariwen.

Tisdass  a su  trouver son style avec des compositions et une voix portée haut par son leader. Un artiste complet qui a grandi aux sons d’Ali Farka Touré, Tinariwen ou encore Bob Marley.

Entre chansons roots et acoustiques et des titres plus rock, le concert de TisDass vous emmènera du désert de l’Azawad aux rues agitées de Niamey. 

 

Majid Soula se révèle au grand public en 1980 avec la parution de son premier disque.

Artiste complet, Majid écrit, compose et interprète  avec une facilité déconcertante en affirmant clairement une personnalité artistique propre. Novateur, tenace, passionné et discret,  il enrichit et actualise sans cesse son univers musical, pour aboutir  à de merveilleuses mélodies qu’on lui connaît aujourd’hui.

Sa musique se marie subtilement avec le rythme berbère, il en résulte alors des sonorités douces et reposantes voir mystiques.

Majid, c’est une voix d’une finesse et d’une élégance étonnante,  avec une diction impeccable qui coule avec aisance. Il chante des poèmes d’amour,  l’identité Amazigh, et chante aussi sur la vie sociale, la laïcité, etc …

Avec ses chansons tendres et pétillantes, il réussit le pari d’innover la musique kabyle sans altérer la substance essentielle du patrimoine ancestral.

« C’est la musique qui me cherche » avoue modestement Majid SOULA qui est inspiré au sens le plus profond du terme. Ainsi peut-il s’épanouir et laisser parler son âme.

SAMEDI 23 JUIN 2018, à partir de 21h :   TAKFARINAS

Au Théâtre de la Sucrière, 246 rue de Lyon 13015 MARSEILLE

 

Artiste incontournable de la scène kabyle, Takfarinas est auteur, compositeur et interprète. En 2008, il était à l’affiche à Marseille dans le cadre de la 3ème édition du Festival Tamazgha et il sera de retour sur la scène marseillaise avec ce  concert exceptionnel au Théâtre de la Sucrière à Marseille, pour la 13ème édition de notre festival.

Il est héritier de la musique traditionnelle kabyle et chaâbi, mais pour forger son style, il a aussi puisé dans la musique occidentale et orientale. Attaché à diverses influences, dans sa recherche artistique, il tient à valoriser la beauté de la tradition en la mêlant à des esthétiques modernes, et il accorde une attention particulière au travail vocal.

En 1988, Takfarinas va adjoindre à son mandole un deuxième manche grâce au travail du luthier algérois Rachid Chaffaa. Le premier manche est utilisé pour les sonorités les plus graves et le second pour les sonorités aiguës et douces. C’est avec cet instrument, et en collaboration avec Jean Claudric, qu’il réalise le double album Innid ih (« Dis-moi oui ») et Irgazen (« Les Hommes»). Cet album sera réédité sous le titre Salamat (« Paix »).

Sa rencontre avec le luthier Madjid Lahlou à Marseille, en 1998, lui permettra d’obtenir  le tout premier mandole  électroacoustique : c’est alors l’occasion pour Takfarinas de poursuivre sa touche innovante dans la musique kabyle, grâce à ce nouveau timbre.

Son dernier opus Lwaldine (« Hymne aux parents »), sorti il y a quelques années, en double album, était une manière novatrice de célébrer ses 30 années de carrière.

Takfarinas est porteur d’un message compris par les jeunes du monde entier. L’exil, la solitude, l’amour, la femme, l’espoir, la morale, la magie de l’art et la défense des peuples opprimés: tels sont les thèmes traités dans ses chansons. Le kabyle, sa langue maternelle, devient langue universelle.

Il travaille actuellement sur la production d’un nouvel album.

Avec la participation des Ballets Gouraya

 

 

Pratiques artistiques tout public, ateliers de Musique du monde et traditionnelle d’Afrique du Nord :

– Au Théâtre de la Sucrière pendant le Festival Tamazgha :

Vendredi 22 et samedi 23 juin de 20h à 21h15 : initiation aux rythmes berbères et nord-africains

– Au 15ème Art (nouveau lieu artistique, 178 av. de St Louis 13015) dispensés par l’artiste Nourredine Chenoud. Les mercredis et/ou samedis dès le mois de mai 2018 

Ateliers ouverts à tous (enfants et adultes) : pratiques vocales, instrumentales, improvisations, initiation à l’écriture de chanson…