Quatorze pays et une vingtaine de troupes et compagnies théâtrales, qui en sont issues, animeront la 3e édition du Festival international du théâtre d’Alger (FITA), prévu du 20 au 30 octobre à Béjaïa, selon le commissaire du festival, Brahim Naoual.
Béjaïa a été choisie pour son ouverture, vu le dynamisme de son théâtre et ses structures pour accueillir ce festival, a-t-il précisé, expliquant également cette délocalisation par « l’impréparation » de la ville d’Alger à héberger cet événement.
Etalé sur dix jours, le festival offre un choix très éclectique, et invite à une immersion, sans retenue, dans divers univers dramatiques.
« Une mosaïque de cultures et de genres pour faire oublier les différences », a indiqué , pour sa part, le directeur du Théâtre régional de Béjaïa, le dramaturge Omar Fatmouche, en prévision de cette manifestation, soulignant que les troupes qui ont confirmé leur participation proviennent de différents coins du globe, notamment d’Asie (Japon), d’ Europe (France, Allemagne), du Moyen et Proche Orient (Palestine, Irak, Arabie saoudite, Koweït) du Maghreb et Afrique (Algérie, Tunisie, Maroc, Bénin, Cameroun, Egypte et Soudan). Le festival entend par ailleurs faire la part belle à la réflexion.Un colloque sur les expériences théâtrales universelles y est prévu, sous le thème générique : « Les expériences entre parcours et empreintes ».
« Il est question d’ouvrir le débat sur les controverses entre les thèses courantes autour de l’esprit créatif dans ses portées physiques et métaphysiques », a souligné M. Naoual. Le programme, articulé également autour de la formation grâce à l’ouverture d’ateliers spécialisés, prévoit de croiser le 4ème art avec d’autres formes artistiques, en mettant en relief le conte, le slam et la poésie, a-t-on ajouté, notant que toute l’activité retenue sera ventilée sur deux salles du TRB et les structures de la maison de la culture. Plus de 200 invités y sont attendus, a-t-on ajouté.