Le Festival culturel national de la musique et la chanson amazighes, ouvert, hier, samedi, à Tamanrasset, mettra en jeu trois importants prix, en musique, en chanson et en musique et chanson. Diverses troupes venues des quatre coins du pays vont concourir pour accéder aux trophées, indiquent les organisateurs.
La capitale de l’Ahaggar, qui a su jouer avec ses sites et ses paysages féeriques pour abriter la manifestation artistique, et plus précisément la vaste esplanade de la place du 1er-Novembre, sera le centre du rassemblement des habitants de Tamanrasset pour apprécier à leur juste valeur des groupes de légende, à l’image des Abranis de Béjaïa, le groupe Tindi de l’association Tadoukelt, le groupe Tyor Souk Naâmane de Oum El-Bouaghi, le groupe Takouba de Tamanrasset et les ténors Razkaoui de Tamanrasset, ou M’ssabi Abdellah d’Illizi.
Pour les groupes en compétition, que ce soit en chants chaoui, targui ou m’zab, ce sera l’occasion de faire leurs preuves sur scène, avec l’espoir d’être consacrés par le jury du festival et satisfaire le public.
En parallèle, des conférences portées sur la réalité et les perspectives de la chanson amazighe sont également au programme concocté par les organisateurs.
A l’ouverture officielle du festival, un hommage appuyé a été rendu aux artistes qui ont fait l’histoire de la musique algérienne, dont Cherif Kheddam, les regrettés Athmane Bali et Ali Nasri dit Katchou, la joueuse de tindi Badi Lalla, la joueuse d’imzad, Amérioudh Fatma, ainsi qu’à un natif de Ghardaïa, Debbache Djamel Eddine.
R. C. / APS