Du 2 au 12 octobre 2025, la ville de Fameck accueillera la 36ᵉ édition du Festival du Film Arabe, un événement incontournable en France pour les cinémas du monde arabe. Cette année, le festival met le Liban à l’honneur et promet un voyage cinématographique unique entre émotions, réflexion et découverte.
En plus de quinze films dédiés au Liban, le festival présentera environ quarante films supplémentaires issus de l’ensemble du monde arabe. Ces œuvres seront réparties entre les compétitions officielles, des projections spéciales et des séances d’animation. Plusieurs jurys de professionnels décerneront des prix, dont le très attendu prix du public.
Cet événement sera complété par de nombreuses activités parallèles : tables rondes, ateliers et séances jeunes publics, offrant une immersion complète dans le cinéma arabe contemporain.
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Le film « Alger » de Chakib Taleb Bendiab en lice pour le prix de la presse
Le festival soumet une sélection d’œuvres cinématographiques variées, inédites, non distribuées, en avant-première ou déjà en salles, à l’appréciation de cinq jurys distincts. Ces derniers rassemblent des professionnels du cinéma, des journalistes, de jeunes lycéens et le public.
Les films en compétition pour le Grand Prix sont :
- Arzé de Mira Shaib ;
- La vallée de l’exil d’Anna Fahr ;
- Le printemps vint en riant de Noha Adel ;
- Portrait d’un certain Orient de Marcelo Gomes ;
- Songs of Adam d’Oday Rasheed.
Les films en lice pour le Prix de la Presse sont :
- Alger de Chakib Taleb-Bendiab ;
- La petite dernière d’Hafsia Herzi ;
- Les Aigles de la république de Tarik Saleh ;
- Palestine 36 d’Annemarie Jacir ;
- Promis le ciel d’Erige Sehiri ;
- The President’s cake de Hasan Hadi.
Alger, les souvenirs sombres de la décennie noire
Alger est le premier long métrage de Chakib Taleb Bendiab. Ce thriller est inspiré de faits réels et présente un retour aux sources pour le cinéaste franco-algérien, qui a quitté l’Algérie durant la décennie noire. Le film évite les clichés se voulant un cinéma réaliste et non biaisé par le regard extérieur, loin du folklore ou du misérabilisme.
Le cœur de ce film est la recherche de justice et la nécessité de faire face aux traumatismes passés pour construire l’avenir. L’enquête révélée dans ce long-métrage fait remonter à une piste liée à la décennie noire.
L’inspecteur Sami Sadoudi (Nabil Asli) est chargé d’enquêter sur l’enlèvement d’une fillette. Il est contraint de collaborer avec la psychiatre Dounia Assam (Meriem Medjkane). Cette collaboration forcée, entre la théorie et l’expérience de terrain, est un pivot du film, représentant « deux Algérie qui doivent cohabiter pour être plus fortes« .
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