La cinĂ©mathĂšque dâAnnaba a vĂ©cu au rythme dâune dynamique particuliĂšre Ă lâoccasion de la projection des six courts mĂ©trages, rĂ©alisĂ©s par des jeunes cinĂ©astes de la ville et produits par le commissariat du Festival dâAnnaba du film mĂ©diterranĂ©en (FAFM). BaptisĂ© «Annaba CinĂ©ma», un public nombreux et enthousiaste a assistĂ© vendredi Ă la projection de «Al Qalb Al nabith» (Le cĂșur battant), «Cara Costa», «Fraiza» (Fraise), «Layla Baydha» (Nuit blanche), «KitâaĂą mina dhalam» (Bout dâobscuritĂ©) et de «Nouara», rĂ©alisĂ©s par des jeunes formĂ©s dans les techniques de lâĂ©criture et la mise en scĂšne, et encadrĂ©s par des professeurs spĂ©cialistes en coordination avec le FAFM et le festival de Kelibia du cinĂ©ma des amateurs (Tunisie), a indiquĂ© lâencadreur Samir BenyaĂąla.
Dâune durĂ©e de 6 Ă 12 minutes, filmĂ©s Ă Annaba, les courts mĂ©trages traitent des phĂ©nomĂšnes sociaux tels que lâĂ©migration clandestine, la femme face aux contraintes de la sociĂ©tĂ© ainsi que de la drogue. Au cours du dĂ©bat, le rĂ©alisateur de Cara Costa, Zakaria Aliouet, a indiquĂ© que son film traite du rĂŽle de la famille, des parents particuliĂšrement, dans la protection des enfants des flĂ©aux sociaux. «Al Qalb Al nabith» de Sabri Diah zoome sur la Coquette, ses sites et ses vestiges, et consacre la part du lion Ă la mosquĂ©e Abou Marouane Cherif et fait ressortir la dimension spirituelle et sociale de cet Ă©difice de la vieille ville dans la vie des Annabis.
Des cinĂ©astes amateurs, des critiques de cinĂ©ma et des reprĂ©sentants des mĂ©dias ont pris part Ă cette rencontre dont les dĂ©bats ont Ă©tĂ© axĂ©s sur la maĂźtrise du volet technique dans la rĂ©alisation cinĂ©matographique et lâaccompagnement des jeunes Ă travers la formation et lâĂ©change avec les professionnels du domaine pour la dĂ©veloppement des capacitĂ©s crĂ©atives des jeunes cinĂ©astes. Les courts mĂ©trages «Fraiza» (Fraise) est signĂ© par Saloua Lamis Messai, «Layla Baydha» (Nuit blanche) a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ© par le jeune Abderaouf Boumaiza, et «KitâaĂą mina dhalam» (Bout dâobscuritĂ© est signĂ© Taher Boukef et «Nouara» par Mohamed Slougui.