Fermeture des frontières : un mal pour un bien selon l’ACAE

Fermeture des frontières  : un mal pour un bien selon l’ACAE

L’ACAE, ou « l’Association Action citoyenne des Algériens à l’étranger » a appelé la diaspora Algérienne, dans un communiqué paru hier, à la patience, dans cette période de crise sanitaire mondiale, marquée par la fermeture de frontières depuis plus d’une année en Algérie. L’association a également indiqué que « Chaque pays a choisi sa stratégie, alors quand on voit  les chiffres de l’épidémie en Algérie, peut-être que la fermeture des frontières était la bonne décision à prendre ».

L’association, via son communiqué rapporté par nos confrères de Liberté, a invité les ressortissants Algériens à faire preuve de patience, précisant que la décision de la fermeture des frontières n’a pour but que celui de protéger les Algériens.

La fermeture des frontières : « pour protéger les 45 millions d’Algériens » indique l’ACAE

L’ACAE a également souligné que « le programme de rapatriement  consistait en  de  simples  tests  de  dépistage PCR, puis le pays a  préféré  fermer les frontières  et  annuler  le  programme pour protéger les 45 millions d’Algériens ». L’association qui a réagi à la multiplication des appels de détresse des ressortissants Algériens un peu partout dans le monde a établi des priorités, et selon elle, rien ne prime sur la nécessite de « protéger la population algérienne ».

“L’essentiel est de protéger la population algérienne. Il faudra donc  attendre  une  amélioration significative, voire la vaccination d’une majorité de la population avant de pouvoir rouvrir les frontières de l’Algérie”, indique le communiqué de l’ACAE, qui estime que « la fermeture des frontières était la bonne décision à prendre ».

Il est à rappeler que des milliers de ressortissants Algériens restent bloqués aux quatre coins du monde. Certains n’ont pas pu assister aux obsèques de leurs parents, d’autres sont bloqués dans des prisons en Malaisie, ou bien sans le moindre sou en Turquie ou en Arabie Saoudite.