Ferkane veut mieux

Ferkane veut mieux

A. C.

Ferkane veut mieux

Ferkane et ses coupoles, son vieux village, perdu dans l’immensité, aux portes du grand Sahara. Ferkane est une commune rurale, s’étalant sur une superficie de 900km2. Très peu peuplée, elle compte quelque 6.000 habitants qui vivent essentiellement d’activités agropastorales. On y trouve aussi des cultures de céréales et des activités arboricoles, notamment l’olivier. Seulement Ferkane relevant de la daïra de Negrine continue d’endurer maintes insuffisances. Son enclavement et son éloignement des centres urbains la rendent précaire et très peu lotie en infrastructures. Selon son P/APC, Lahbib Gacem, la localité vient de bénéficier de quelques projets, au titre des PCD, pour l’exercice 2019.
Des projets à même d’atténuer ses déficits, AEP, santé, réseau routier ou encore opérations d’aménagement urbain. Donc, on prévoit la réalisation d’une salle de soins et la réfection des routes. Au moment où les habitants ont soulevé l’absence d’un service des urgences médicales, ainsi que d’une ambulance pour les évacuations, une faible couverture sanitaire qui laisse à désirer, d’autant plus que le manque de transport public fragilise davantage une population dont la plupart survit dans des conditions extrêmes. Ferkane, une oasis autrefois verdoyante, aurait pu devenir une halte touristique.
Pour beaucoup d’amoureux de raid la région offre un climat sec et chaud, et on pourrait y déguster une spécialité culinaire locale nappée à l’huile d’olive ferkani, ou siroter un thé sous un palmier-dattier. Pas très loin de là, d’autres trous perdus attendent leur heure, Stah Guentis, Bejen, Grigueur.