N’étant pas employé de la FAF, il faut négocier avec lui
Alors que l’option d’installer Abdelhak Benchikha comme sélectionneur intérimaire pour le match de Bangui contre la République centrafricaine s’éloigne du fait de l’opposition de certains joueurs de la sélection à sa venue, le nom de Ali Fergani a circulé dans certains cercles de la FAF pour diriger l’équipe pour ce match, le temps de trouver un sélectionneur définitif.
L’information est d’autant plus plausible que Fergani, qui occupe actuellement la fonction de membre du bureau fédéral et de président de l’Amicale des anciens internationaux algériens, est non seulement un ancien international, capitaine de l’Equipe nationale durant la Coupe du monde de 1982, mais il a été aussi sélectionneur national à plusieurs reprises, dont la dernière fois il y a quatre ans. Cela lui octroie donc une certaine légitimité qui rend l’option très vraisemblable.
Rien d’officiel ne veut pas dire rien d’officieux
Contacté par nos soins, Fergani a démenti toute offre émanant de la FAF à ce sujet. «Pour l’instant, je n’ai reçu aucune proposition officielle pour prendre en charge la sélection.
Je n’ai pas été contacté en ce sens et personne ne m’en a parlé», s’est-il contenté de nous déclarer. Cela pour dire qu’il n’a pas encore été saisi officiellement pour l’intérim qui lui serait proposé.
Cela ne veut pas forcément dire qu’il ne l’a pas été à titre officieux ou qu’il ne le sera pas durant les heures prochaines ou peut-être même à l’heure où nous mettons sous presse. Peut-être que les gens étaient un peu occupés par la fête de Aïd-el-Fitr ces derniers temps et que les contacts n’ont pu avoir lieu comme il se devait.
Peut-être que l’intérim ne l’intéresse pas
Ce qui est certain, c’est que Fergani pourrait être intéressé par l’offre, mais pas forcément par un simple intérim.
Il serait étonnant qu’il accepte juste un intérim, de surcroît pour un match qui, a priori, ne présente pas trop de difficultés sur le papier face à un adversaire, la République centrafricaine, qui occupe la dernière place du classement FIFA des sélections africaines.
Peut-être que ça lui botterait de revenir en tant que sélectionneur à part entière et non pas seulement en tant qu’intérimaire. L’intéressé s’est refusé à tout commentaire ou spéculation à ce sujet, mais son intérêt pour le poste de sélectionneur est une éventualité.
N’étant pas employé de la FAF, il faut négocier avec lui
Quelle que soit l’option qui sera proposée à Ali Fergani (sélectionneur intérimaire ou définitif), une chose est sûre : elle ne pourra pas lui être imposée. En effet, contrairement à ce que pourraient croire beaucoup de gens, il n’est pas un employé de la FAF, donc tenu d’accepter toute tâche qui lui sera demandée. Il est membre du bureau fédéral à titre bénévole et même son poste de président de l’Amicale des anciens internationaux n’est pas rémunéré par la fédération. Autrement dit, si Raouraoua veut lui confier un poste, il faudra une discussion, voire une négociation, entre les deux hommes. On n’est donc pas encore sorti de l’auberge.
