ALGER – La ministre de la Poste, des Télécommunications, des Technologies et du Numérique, Houda-Imane Feraoun, a eu mardi à Vienne (Autriche) des entretiens avec plusieurs ministres et hauts fonctionnaires, en marge de sa participation aux travaux du Forum de haut niveau Afrique-Europe sur le Numérique, a indiqué un communiqué du ministère.
Mme Feraoun s’est entretenue avec le ministre des Affaires Etrangères espagnol, Jausep Bourrel, avec la ministre autrichienne du Digital et des Affaires économiques, Mme Margarete Schrambock, avec le ministre nigérien, conseiller Spécial du Président, et directeur général de l’Agence nationale pour la société de l’information, Ibrahima Guimba Saidou, et avec la ministre suédoise des Affaires européennes et du Commerce, Mme Ann Linde.
Elle a également rencontré Ly Yong, directeur général de l’ONUDI, qui lui a exposé les programmes de son organisation et lui a réaffirmé sa disponibilité à renforcer la coopération avec l’Algérie, en particulier pour le développement du numérique.
Mme Feraoun a représenté l’Algérie à ce Forum suite « à l’invitation adressée à son Excellence Monsieur le Président de la République, Monsieur Abdelaziz Bouteflika, par son homologue Rwandais Paule Kagamé et le Chancelier Fédéral Autrichien, Sébastien Kurtz, pour participer à cette rencontre de concertation, regroupant des pays africains et européens, et débattre sur le thème de la digitalisation comme moyen d’accélérer le développement de l’Afrique ».
Dans son intervention à cette conférence, Mme Faraoun a souligné que, sur instruction du Président de la République, le Gouvernement algérien mène des politiques et programmes pour promouvoir le numérique comme un « axe de développement essentiel du développement du pays ».
Elle a présenté les « avancées réalisées en Algérie dans ce domaine, ainsi que les attentes en termes de partenariat avec les pays européens, notamment pour des investissements dans le domaine des industries des nouvelles technologies, afin de redéfinir l’équilibre économique des deux continents et contribuer ainsi à améliorer les conditions de création d’emploi pour la jeunesse africaine ».