Femmes battues, la DASS est en train d’apprendre à vous écouter

Femmes battues, la DASS est en train d’apprendre à vous écouter

Parce qu’il est extrêmement difficile pour une femme battue par son mari ou victime d’autres types de violences de se rendre au commissariat de police ou à la gendarmerie pour porter plainte, d’autres lieux ont été créés par les services d’action sociale depuis 2012 en Algérie.

Dans le jargon des spécialistes et des bureaucrates, cela s’appelle une “cellule d’écoute”.



Une cellule d’écoute ce sont généralement deux ou trois femmes qui sont psychologues ou juristes de formation, qui sont aussi des fonctionnaires, et qui ont été désignées par l’administration de l’action sociale et de la solidarité pour s’occuper exclusivement des femmes victimes de violences. C’est sous l’impulsion de la branche femmes des Nations Unies “ONU Femmes” que ces “cellules d’écoute” ont été créées.

Théoriquement, ces lieux et ce personnel spécialisé sont là pour créer les conditions inexistantes dans les commissariats de police, les gendarmeries ou les hôpitaux pour accueillir de manière bienveillante les femmes et les aider de manière efficace.

Pratiquement, la réalité est bien plus complexe.