Féminicide à Tlemcen : une psychologue tuée par son frère

Féminicide à Tlemcen : une psychologue tuée par son frère

La localité de Sidi Idriss, relevant de la commune de Sidi Al Djilali, située dans la wilaya de Tlemcen, a été secouée par un barbare féminicide. Cependant, ce crime odieux peut également être qualifiée de fratricide, vu qu’il s’agit d’une femme qui a été tuée par son propre frère, de la plus horrible des manières.

Le meurtre a été perpétré pendant la nuit du 11 juin. Alors que la pauvre femme âgée seulement de 39 ans se trouvait dans la cuisine du domicile familial, le mis en cause lui a assené plusieurs coups de « Mehraz » sur le crane. La pauvre victime s’est écroulée sur le coup, et elle n’a pas attendu l’arrivée des secours pour rendre l’âme.

Mettre des noms sur les victimes…

Selon la page Féminicide Algérie, la victime de ce meurtre était une spécialiste en psychologie. Et elle exerçait au sein d’un foyer pour enfants aux besoins spécifiques. La page spécialisée a également rapporté que le frère de la victime comptait s’engager dans les rangs de la police, mais qu’il ait finalement été recalé à cause de sa santé mentale, jugée instable.

On ne peut parler de la condition des femmes en Algérie sans parler du travail qui est réalisé par cette association qui est « féminicide Algérie ». Afin de sensibiliser l’opinion publique quant à l’inquiétante montée des violences faites aux femmes dans le pays, les membres de cette association, via des enquêtes approfondies, s’attellent à mettre des noms sur les victimes, à raconter leurs histoires, et à dévoiler leur humanité et leur fragile condition, ce qui mène souvent au drame.

Selon la même source, ce féminicide serait le 22ᵉ qui a été commis dans le pays depuis le début de cette année en cours. Il est aussi à rappeler, qu’en dehors des meurtres, les femmes Algériennes subissent également des violences quotidiennes, et peinent à trouver leur place au sein de la société. Par ailleurs, l’Algérie a été très mal classée cette semaine par le magazine CEOWORLD, qui a placé le pays à la 104ᵉ place mondiale en ce qui concerne la condition féminine.