■ Jusqu’à quand notre football continuera à lorgner de l’autre côté de la méditerranée pour espérer dénicher une perle pour l’équipe nationale ?
Si on observe de plus près le classement des buteurs de notre championnat de Ligue 1, un constat saute aux yeux : sur la trentaine de joueurs qui ont marqué, de 13 buts (Walid Derardja du MC El-Eulma) à Zahir Zerdab (MO Béjaïa) auteur de quatre réalisations ; aucun joueur étranger n’a inscrit son nom sur cette liste ! Pourtant, ils sont 32 joueurs étrangers inscrits au niveau de la ligue de football professionnel, soit une hausse de 68 % (passant de 19 à 32). Du coup, on se pose la question : à quoi servent tous ces joueurs ramenés d’Afrique ou d’ailleurs, s’ils n’apportent pas le plus escompté pour réhausser le niveau de notre championnat en particulier et de notre football en général ? D’autant que la politique de rajeunissement au sein de nos clubs de l’élite, n’est pas vraiment leur apanage et que l’incorporation des jeunes se fait à dose homéopathique. En parallèle à cela, il y a cette affaire Fekir qui rappelle une autre interrogation: jusqu’à quand, notre football continuera à lorgner de l’autre côté de la méditerranée pour espérer dénicher une perle pour notre équipe nationale et profiter ainsi de la formation des autres ? Depuis l’avènement de la loi sur les binationaux, votée au congrès de la FIFA à Nassau aux Bahamas en 2009, l’Algérie a bien profité de la possibilité d’avoir des joueurs à l’image des Ghoulam, Brahimi, Feghouli et autre Mahrez. Cette tendance a relégué la formation des jeunes dans notre pays où les clubs, voire la plupart, ne s’investissent pas réellement et sérieusement dans ce créneau. Dans l’une de ses conclusions, l’assemblée générale de la LFP a appelé à une compression drastique des salaires des joueurs seniors, qui se fait souvent au détriment de la formation des jeunes, de leur prise en charge et de celle de leur encadrement. Cette faiblesse de la formation a amené le ministère des Sports de consacrer un fonds de 4 milliards de dinars pour le développement du football amateur, véritable vivier pour l’approvisionnement de l’élite. M. Tahmi Mohamed, premier responsable du secteur, a indiqué ce matin sur la radio nationale que 70 % de ce budget de l’état, sera destiné à la construction de sept centres régionaux de formation de jeunes footballeurs qui serviront en même temps de sièges des directions techniques régionales, et qui seront gérés par la Fédération algérienne de football (FAF). Le reste de ce fonds sera consacré à la formation et à la prise en charge de l’encadrement, autre paramètre important à prendre en charge pour assurer un cursus de formation égal aux standards des grands pays du football. L’opération de lancement de ces centres a déjà débuté, selon le ministre, notamment à Oran où six hectares ont été dégagés pour la construction de cette structure ainsi qu’à Ouargla, dix hectares, en attendant les autres villes, comme Batna, Béchar ou Saïda. Espérons seulement que le ministère des Sports et la FAF parviendront à régler le différend concernant ce dossier, car aux dernières nouvelles, les plans standards proposés par la tutelle n’ont pas agrée la fédération qui aurait souhaité disposer du financement pour prendre en charge elle-même ce projet. Les clubs professionnels, eux, attendront la finalisation des procédures relatives à l’extraction de certains terrains agricoles destinés aux centres de formation. Ils sont par contre une vingtaine dont les dossiers sont bien avancés et peuvent entamer les études de leurs futurs centres. Toutefois, M. Tahmi a précisé que, même si demain l’Algérie aura un très bon plan de formation qui donnera des résultats, elle laissera les portes ouvertes pour tous les sportifs qui possèdent la double nationalité et surtout la fibre nationale pour rejoindre les équipes nationales, qu’elle soit celle du football ou d’autres disciplines.
A. Salah-Bey
Sporting Portugal
Slimani inscrit son 8e but
Troisième du Championnat, le Sporting Portugal a battu hier soir Penafiel, la lanterne rouge (3-2). Alors qu’ils menaient rapidement 2-0 grâce à des buts de William Carvalho (5e) et d’Islam Slimani (8e), les joueurs du Sporting ont été rejoints, à la suite des réalisations de Bruno Braga (12e) et Vitor Bruno (42e). C’est finalement Nani qui a permis à son équipe de s’imposer en marquant à la 70e. L’équipe lisboète consolide sa 3e place, 4 points devant Sporting Braga. Plus tôt dans la soirée, Rio Ave et le Nacional Madère se sont séparés sur un match nul (1-1).
FC Parme
Belfodil déplore la situation difficile du club
L’attaquant international algérien du FC Parme, Ishak Belfodil, a déploré la situation dans laquelle se trouve son club, sérieusement menacé par le spectre de la faillite. «Le club en général et les joueurs en particulier, se trouvent dans une situation difficile. Le climat n’est pas propice, j’espère seulement qu’il y aura un dénouement heureux à cette affaire», a indiqué le joueur algérien à l’issue du match face à l’Atalanta Bergame (0-0). Après avoir manqué les matches contre l’Udinese et le Genoa, les joueurs parmesans ont finalement décidé de reprendre le championnat. «La crise financière existe, les joueurs ne peuvent pas jouer sans rien toucher, la plupart d’entre nous ont des familles à leur charge», a ajouté Belfodil.
SSC Napoli
Ghoulam sur le banc face à l’Inter
Naples été tenu en échec à domicile par l’Inter Milan (2-2) pour le compte de la 26e journée du championnat de Série A dans un match qui a vu l’international algérien, Fawzi Ghoulam, relégué sur le banc des remplaçants. Naples menait 2-0 mais a «réussi» à se faire reprendre par les Nerazzurri. Naples (3e) reste sous la menace de la Lazio qui reçoit lundi la Fiorentina. Ghoulam (24 ans), n’est plus aligné dans le onze de départ régulièrement, et ce, depuis l’arrivée en équipe du Croate Ivan Strinic (27 ans) au cours du précédent mercato d’hiver.