Seul parfois dans le désert durant cette CAN, Sofiane Feghouli s’est évertué à donner de la vie à l’animation offensive des Fennecs dans cette compétition.
Déjà très investi dans le projet de la sélection algérienne, qu’il a rejoint en février dernier, le milieu offensif de Valence a revêtu les apparats de leader technique de l’Algérie. Aujourd’hui, et demain peut-être, c’est déjà lui le patron. Actif face à la Tunisie et au Togo, son entrée en jeu face aux Ivoiriens a permis aux Algériens de ne pas repartir en bredouille comme au Mondial 2010, en inscrivant un but sur penalty et en délivrant une passe décisive à Soudani. Exigeant et humble, le Fennec doit certainement attendre beaucoup plus de ses coéquipiers de la ligne d’attaque. Il sait, et dès ce mois de mars, c’est la condition sine qua non pour espérer qualifier les Verts pour la Coupe du monde brésilienne.
Sofiane, c’était votre premier grand tournoi avec l’Algérie, en Afrique noire, sous un climat différent de ce que vous connaissez au Maghreb. Pour l’avenir, cette expérience va-t-elle vous servir ?
Absolument. C’est très enrichissant. Il n’y a que trois joueurs sur les 23 qui avaient déjà fait une CAN. C’est très utile pour notre groupe, qui est jeune.
Les résultats ne sont malheureusement pas au rendez-vous… . On était tombé dans le groupe le plus difficile. On avait surtout à cœur de bien figurer. On est déçus pour le peuple algérien.
Au-delà des résultats négatifs, quel bilan tirez-vous de cette CAN ?
Il y a beaucoup de motifs de satisfaction dans le jeu qui a été pratiqué. L’Algérie aujourd’hui n’est pas dans les favorites de la Coupe d’Afrique. Il faut le dire. L’Algérie, par contre, a un fort potentiel, avec beaucoup de choses positives sur lesquelles on doit s’appuyer. On a à cœur de rebondir rapidement pour les qualifs du Mondial.