Le milieu de terrain algérien Sofiane Feghouli a répondu à plusieurs questions via Facebook et Tweeter des supporters de Valence et de l’équipe nationale d’Algérie que le site officiel du club a reprises. Dans ce jeu de questions-réponses, l’international algérien a encore une fois montré du doigt Vahid Halilhodzic qu’il a accusé d’être derrière sa méforme qui a précédé la Coupe d’Afrique des nations 2013. Sa préparation physique pour ce tournoi l’a, selon lui, esquinté.
Sofiane Feghouli s’est dit très fier et heureux quant il voit un gamin, supporter de Valence, avec le maillot 8 du club et son nom écrit sur le dos. «Quand j’étais enfant, voir quelqu’un porter un maillot avec son nom de famille écrit dessus m’étonnait beaucoup. Je n’ai jamais pensé que je pourrais porter le mien un jour. Voir des gamins le porter me rend fier et très heureux. Ça me touche énormément», explique Feghouli.
«Je retrouve mon vrai niveau avec Pizzi»
Voulant connaître le secret de son retour en forme depuis quelques semaines, un internaute à eu droit à la réponse suivante : «J’ai traversé des moment difficiles, mais, Dieu merci, j’ai retrouvé mon meilleur niveau depuis que Pizzi est entraîneur. A vrai dire, ma méforme a commencé après mon retour de la Coupe d’Afrique. Lors de la préparation de ce tournoi, le coach Vahid Halilhodzic nous a fait faire un travail physique terrible. Quand je suis revenu, j’étais mort de fatigue. J’avais besoin de repos. Mais l’entraîneur de Valence avait besoin de moi… je ne pouvais pas lui dire Monsieur, laissez-moi me reposer ! J’ai donc joué, mais je précise que j’ai été d’accord pour ça. Cette saison, j’ai fait une bonne préparation d’intersaison, j’étais en forme, mais l’entraîneur qui était en place, M. Djukic, me faisait jouer moins que d’habitude. Avec Pizzi, j’enchaîne les matchs et, comme vous le savez, quand on joue trois ou quatre matchs d’affilée, on retrouve son rythme et son niveau.»
«Unaï Emery est un grand entraîneur»
Sofiane Feghouli n’aurait peut-être pas pu devenir ce qu’il est aujourd’hui sans Unaï Emery. C’est lui qui l’a recruté alors qu’il revenait d’une blessure qui l’avait éloigné des terrains pendant plus d’une année. C’est lui aussi qui l’a lancé au détriment d’un titulaire indiscutable, Pablo en l’occurrence. Hier soir, Valence se déplaçait à Séville pour justement affronter ce même entraîneur. Sur ce match, Soso dira : «Comme chacun le sait, Unaï Emery connaît la plupart des joueurs de Valence. Il connaît nos faiblesses et nos forces. Cela rend notre mission plus difficile qu’elle est à l’origine. Néanmoins, on a une grande équipe. On fera ce qu’il faut pour gagner.»
A. B.