Fédération Algérienne de Handball,L’IHF rejette l’élection de Derouaz

Fédération Algérienne de Handball,L’IHF rejette l’élection de Derouaz

Le bureau de la FAHB promet de se battre en justice

Le superviseur qui a suivi, en sa qualité de représentant de l’IHF, le déroulement de la dernière élection de Aziz Derouaz aurait remis un rapport portant plusieurs griefs contre la dernière intronisation.

La dernière assemblée générale élective de la Fédération Algérienne de handball (FAHB) qui s’est tenue le 14 mars 2013, et au terme de laquelle Aziz Derouaz a été élu pour la première fois à la tête de la structure en charge de la petite balle nationale, serait-elle sur le point d’être invalidée par la plus haute instance mondiale que dirige l’Egyptien Mustapha Hassen? Selon des rumeurs apparues depuis quarante-huit heures, le superviseur, qui a suivi en sa qualité de représentant de l’IHF le déroulement de la dernière élection en date qui a plébiscité Aziz Derouaz à la tête de la FAHB, aurait remis à la plus haute instance du handball mondial, un rapport portant plusieurs griefs contre la dernière intronisation de l’ancien ministre algérien des Sports et de la Jeunesse, aujourd’hui, à la tête du handball national.

La Fédération algérienne de handball, qui a d’ailleurs envoyé par voie de presse un communiqué dans lequel le nouveau bureau élu a désigné les responsables de plusieurs commissions, devra logiquement donner le coup d’envoi officiel du championnat national messieurs ce week-end.

Rencontré par nos soins, avant-hier au niveau du siège du Comité olympique, à l’occasion de l’élection de Boulmerka et Benida Merah au sein de l’exécutif du COA, Aziz Derouaz déplore aujourd’hui une fois de plus l’acharnement dont il fait l’objet sans cesse de la part de l’actuel président en charge du handball mondial.

D’ailleurs, ce n’est nullement par pur hasard, si lors de sa première sortie médiatique effectuée face à la presse écrite sportive nationale, le nouveau président élu à la tête de la FAHB, n’a pas caché sa ferme intention de défendre les intérêts du handball algérien, notamment en sa qualité de responsable moral au niveau de la structure qui vient de l’élire le mois passé.

Il est vrai que Derouaz ne compte pas seulement des amis au sein du handball national. Ce n’est pas un secret de polichinelle, ni quelque chose de nouveau au sein d’une discipline qui a malheureusement été marquée par différents conflits, à cause de plusieurs clans connus au sein de la famille de cette discipline sportive. Les détracteurs de Derouaz sont légion mais il n’empêche que sa dernière élection à la tête de la fédération de handball, a bel et bien été validée par les services relevant du ministère de la Jeunesse et des Sports.

Il est donc très clair que la souveraineté des pouvoirs publics algériens, ne saurait être occultée aujourd’hui par la plus grande instance internationale en charge du handball.

Le bras de fer Derouaz- Mustapha Hassen est strictement d’ordre personnel entre les deux hommes. Mais il semble bien que l’Egyptien Mustapha Hassen veut à tout prix discréditer Aziz Derouaz, notamment après les derniers propos tenus par l’actuel président de l’IHF, et qualifiés aujourd’hui par le nouveau patron de la FAHB, comme étant tout simplement graves et diffamatoires.

Derouaz n’a d’ailleurs pas caché de recourir désormais à la justice internationale, sise à Lausanne.

Concernant cette situation qui pourrait éventuellement prendre une nouvelle dimension, dans le cas où l’IHF serait réellement prête à invalider la dernière élection de Derouaz à la tête du handball Algérien, Mustapha Berraf a estimé de son côté qu’il n’y avait pas lieu de s’alarmer pour l’instant. Il est vrai qu’en sa qualité de président du Comité olympique algérien (COA), Berraf est aujourd’hui une personnalité sportive très écoutée au niveau des plus hautes instances internationales.

Il n’en demeure pas moins que la dernière crise qui a secoué le handball national doit impérativement être dépassée et redonner un nouveau cadre de travail à cette discipline sportive, plus que jamais aujourd’hui en quête de crédit, même si l’Egyptien Mustapha Hassen pense le contraire et brandit de la sorte la menace de suspension de l’Algérie de toute compétition internationale.