Le match d’hier entre le FC Porto et le Sporting de Lisbonne, comptant pour le troisième tour des éliminatoires de la Coupe du Portugal, a été marqué par l’éclatante victoire du Sporting sur le terrain de Porto par trois buts à un, mais aussi par l’absence de nos deux internationaux, Yacine Brahimi et Islam Slimani, qui avaient été ménagés par leurs entraîneurs qui ont décidé, et c’était prévisible, de les mettre sur le banc.
L’explication est toute simple, les deux joueurs ont rejoint tardivement leurs clubs respectifs, après le match qu’ils ont disputé mercredi face au Malawi. «Je sais que Slimani est fatigué, mais on compte beaucoup sur ses services. Il a rejoint le groupe tardivement et sa participation se décidera demain», avait déclaré Marco Silva, le coach du Sporting, la veille de cette rencontre. Le buteur algérien n’avait rejoint son équipe, en effet, que jeudi soir et ne s’était entraîné avec le groupe qu’une seule fois, le vendredi, et c’était insuffisant pour lui de récupérer des efforts fournis la semaine dernière, d’où la décision de le mettre sur le banc.
Il a été derrière le troisième but qui a libéré le Sporting
Mais comme a tenu à le souligner son coach qui a déclaré qu’il a besoin des services de Slimani, ce dernier a tout de même effectué son entrée à la 70’, et le moins que l’on puisse dire, c’est qu’il a été décisif dans un moment crucial du match. Au moment où Portot poussait pour revenir à la marque lorsque le Sporting n’avait qu’une longueur d’avance (2-1), Slimani déclenche une superbe action sur la droite avec un appel en profondeur. Il entre dans la surface, élimine un défenseur d’un crochet du pied droit en enchaînant avec une frappe du pied gauche que le gardien des Dragons a mal repoussé, ce qui a profité à Carrillo pour pousser le ballon sur la ligne et de marquer le troisième but qui a libéré le Sporting tout en mettant à genoux les coéquipiers de Yacine Brahimi.
Mission accomplie en un quart d’heure
En incorporant Slimani en fin de match, Marco Silva n’attendait pas uniquement de son joueur d’apporter le plus en attaque. Ses instructions étaient claires. Au moment où son équipe souffrait, il a demandé à l’international algérien de participer aux tâches défensives pour prêter main-forte à l’entrejeu et préserver l’avantage. Slimani a non seulement contribué à l’aggravation du score, mais il a également assuré derrière. En un quart d’heure, il a tout fait en s’acquittant convenablement de sa mission.
