Un gouvernement de coalition nationale. Fawzi Rebaine en a fait ces derniers temps son cheval de bataille. Animant samedi un meeting à Médéa, le chef du parti AHD 54 a réitéré sa proposition en appelant à une large concertation pour l’élaboration d’un nouveau « contrat social » impliquant les partis politiques, le mouvement associatif, des organisations professionnelles et les intellectuels.
Pour lui, cette option politique est dictée par la situation de crise tant politique qu’économique que connait le pays. « Il y a urgence » à unifier la société autour de notions susceptibles de ressouder ses membres et permettra à l’Etat nation de transcender sans grands dommages les effets induits par les mutations géopolitiques actuelles » appuie-t-il.
Du coup, le chef de AHD 54 défend l’idée d’une trêve sociale, en accord avec la classe politique, pour se consacrer entièrement à la gestion des retombées de la chute du prix du pétrole et trouver ensemble les mécanismes et les solutions en mesure d’atténuer les effets de la crise actuelle.
Donnant plus de précision sur sa proposition d’un gouvernement de coalition, il explique qu’il ne s’agit pas d’exclure les partis politiques qui sont représentés dans le gouvernement en exercice, mais ouvrir la voie aux autres partis politiques pour apporter leur contribution à la gestion des affaires du pays et faire bloc ensemble pour affronter la nouvelle conjoncture économique, notamment après la dégringolade des prix du pétrole ».
