Fawzi rebaïne à propos des observateurs étrangers « ils sont venus faire du tourisme »

Fawzi rebaïne à propos des observateurs étrangers « ils sont venus faire du tourisme »

D’après Rebaïne, l’après-17 avril n’inspire pas stabilité et tranquillité pour le pays.

La venue des observateurs internationaux pour la surveillance du scrutin du 17 avril prochain n’est autre qu’un séjour touristique. «La présence des observateurs étrangers pour veiller à la transparence du scrutin du 17 avril prochain, n’est ni plus ni moins qu’un voyage touristique. Leur présence ne changera rien», a déclaré hier, le candidat à la présidentielle, Ali Fawzi Rebaïne, lors d’une conférence de presse qu’il a animée en son siège à Alger dans le cadre de la clôture de la campagne électorale.

Pour réussir une élection transparente, le candidat Rebaïne a suggéré de «faire participer les médias lors de l’opération de vote et leur permettre de communiquer à temps réel le taux de participation». Il a, en outre, évoqué l’absence des médias étrangers pour couvrir la présidentielle du 17 avril prochain. Le candidat Rebaïne a interprété cette absence par «la crainte du système en place de ces chaînes étrangères qui pourront dévoiler et transmettre les irrégularités et dépassements qui pourraient se faire le jour du scrutin». Interrogé sur la possibilité de son parti à rassembler 60 000 militants pour surveiller les urnes le jour J, Rebaïne a fait savoir que c’est là que réside toute «l’énigme». «Aucun des candidats à la présidentielle ne pourra rassembler 60 000 militants pour surveiller les urnes le 17 avril prochain.

Sauf ceux qui ont à leur possession les institutions et le financement de l’Etat», a-t-il précisé. Le candidat Rebaïne ne pouvait pas clôturer son périple électoral sans revenir sur les accusations et les menaces faites par le candidat sortant-entrant Abdelaziz Bouteflika à l’égard de Ali Benflis. Dans ce contexte, le président du Parti AHD 54 a déploré une telle attitude en disant que «le candidat Bouteflika n’a aucun droit d’utiliser son statut de président et user d’un ton menaçant envers un candidat devant un ministre étranger», s’est-il insurgé. Pis encore, il s’est demandé la raison qui a poussé le président de la République d’attendre la venue d’un ministre espagnol pour évoquer les dépassements qui se sont produits lors de la campagne électorale.

L’autre point qui a suscité le désarroi du candidat Rebaïne, ce sont les événements heurtants et inquiétants de Ghardaïa. Il a indiqué dans à cet égard que «ce qui se passe à Ghardaïa est déplorable et les responsables doivent trouver une solution immédiate. Ce qui se passe à Ghardaïa doit être la priorité absolue des responsables de l’Etat, quitte à instaurer l’état d’urgence pour régler cette situation». «Il est inadmissible de la part du système en place, de s’aventurer avec ce qui se passe à Ghardaïa», a-t-il encore fulminé. Pour ceux qui n’arrêtaient pas, selon Rebaïne, de l’accuser de ne pas avoir prêté de l’importance au volet économique lors de sa campagne électorale, le candidat a invité ceux qui l’accusent, de revoir et de relire le programme qui leur a été distribué la veille du lancement de la campagne.

Pour conclure, le candidat Fawzi Rebaïne a clôturé sa campagne électorale par une note d’inquiétude quant’ à l’après-17 avril qui n’inspire pas stabilité et tranquillité au pays. «Cette impasse politique que vit le pays actuellement ne nous mènera que vers un printemps arabe», a-t-il conclu.