Le dossier du faux diplôme délivré à une étudiante (promotion 2012) avant qu’elle n’achève son cursus universitaire à la faculté de droit est en phase de traitement par le juge d’instruction près le tribunal de Tébessa, avons-nous appris de sources concordantes. C’est à la faveur du changement opéré par la tutelle à la tête du rectorat de ladite université que le pot aux roses a été découvert. Aussitôt, une enquête a été ouverte sur cette affaire. Au fil des investigations, il s’est avéré que l’ancien recteur a validé le faux diplôme. Le P/APC de Tébessa a été également impliqué pour légalisation, par les services de la municipalité, des copies du document. L’enquête s’est élargie au département pédagogie du rectorat qui avait certifié de l’inexistence d’un diplôme réel et authentique au nom de l’étudiante laquelle n’avait pas terminé ses études. Selon nos sources, des parties, mises en cause dans l’affaire, auraient versé des pots-de-vin en argent pour que leurs noms ne soient pas cités aux enquêteurs. La justice s’est saisie du dossier.
RADAR LIBERTÉ