Depuis quatre mois, de nombreux chantiers de logements (AADL, LPP, Social…) sont à l’arrêt, faute de financement! en effet, l’Etat algérien n’a plus les moyens de payer les entreprises étrangères chargées des chantiers en question.
Selon des sources médiatiques, c’est les banques qui ont tiré la sonnette d’alarme en voyant les nombreuses créances impayées qui s’accumulaient depuis plusieurs mois « Il y a 1300 milliards de dinars de créances impayées, réclamées par les entreprises de réalisation. Le CPA et la CNEP refusent de débloquer l’argent et de payer les entreprises de réalisation » nous informe-t-on
Suite à ces blocages, de nombreuses entreprises chinoises et turques ont abandonné leurs chantiers, et ce en ayant reçu l’appui de leurs ambassades respectives. Certaines même seraient sur le départ « Les sociétés étrangères menacent de quitter si elles ne seront pas payées. Les représentations diplomatiques de leurs pays ont protesté auprès du gouvernement algérien ».
Les autorités algériennes quant à elles, se retrouvent dans l’impasse, car elles sont dans l’incapacité de débloquer des fonds pour régler le problèmes « Il n’y a pas d’argent, on ne peut rien faire. Le ministère des Finances ne veut pas intervenir pour régler le problème », affirme un responsable.
Résultat, les nombreux souscripteurs en attente d’un logement commencent à s’inquiéter, d’ailleurs, plusieurs d’entre eux ont manifesté la semaine dernière devant l’ENPI pour faire par de leur mécontentement. Autre conséquence, les 54.000 logements AADL I n’ont pas pu être livrés à temps, car pas fini.