Oui, réponds incontestablement le Haut conseil islamique dans un communiqué rendu public lundi. Le HCI explique à cette occasion qu’il est urgent de procéder à des réformes urgentes pour renforcer l’enseignement de cette matière scolaire.
Le HCI s’est donc adressé directement “aux hautes autorités la situation de la matière éducation islamique dans les programmes scolaires, les aspects négatifs et les insuffisances relatives à l’enseignement de cette discipline, nécessitant des réformes urgentes”, a-t-on précisé dans le communiqué du HCI où il souligne ”l’importance” de l’éducation islamique jugée “fondamentale” dans l’élaboration de la personnalité et de l’identité à l’étape de l’enseignement primaire et jusqu’à celle de l’enseignement secondaire.
HCI reconnait tout de même que l’enseignement de l’éducation islamique souffre de plusieurs carences et carences. Dans ce sens, il a réclamé “la nécessité d’améliorer” le niveau des formateurs par le biais de “courtes périodes” de stage dans les instituts de formation des instituteurs dans le cadre d’un programme de formation continue. Soulignons enfin que le HCI a dénoncé vigoureusement la recommandation votée par le Parlement européen le 1er octobre et qui demande aux Etats membres de prendre toutes les mesures afin d’interdire la circoncision des garçons. ”Le Parlement européen feint ainsi, d’ignorer que cette pratique fait partie de la tradition islamique tout comme il contrevient aux accords internationaux et aux textes des Nations unies qui comportent le respect des religions et convictions des peuples”, a condamné le HCI, estimant que ce vote constituait “une négation des règles des Nations unies”.