Fausse alerte à la bombe à l’aéroport international d’alger : Plus de peur que de mal

Fausse alerte à la bombe à l’aéroport international d’alger : Plus de peur que de mal

Une alerte à la bombe a été déclenchée hier à l’aéroport international d’Alger. Vers 9h, les voyageurs ont remarqué une ambiance inhabituelle au hall des arrivées, marquée par un regroupement de personnes.

«On avait l’impression qu’une bagarre s’est déclenchée et que les éléments de la police sont intervenus pour arrêter la confrontation. Mais quelques minutes après, on apercevait les gens se diriger vers les portes de sortie», nous informent des témoins qui se trouvaient sur les lieux.

Les agents de police prenaient les gens par petits groupes, leur demandant de quitter la salle car ils soupçonnaient l’existence d’un danger.

Ils ont été chez les personnes qui se trouvaient dans les cafés et les magasins pour leur demander d’évacuer les lieux sans créer de panique. «Ils n’ont pas lancé d’appel, ils ont informé les gens de bouche à oreille en précisant qu’il n’y a rien à craindre et que chacun prend son temps pour partir», nous précisent les témoins. Un quart d’heure après, tout le monde se trouvait dehors.

Les gens observaient tout ce qui se passait à l’intérieur de la salle. Ils ne voulaient pas aller très loin. «Une jeune fille s’est évanouie après avoir entendu qu’il y a un danger, c’est tout ce que nous avons remarqué», ajoutent-ils. A l’extérieur, le dispositif de contrôle a été maintenu à l’entrée de l’aéroport.

Trois ambulances ont été stationnées à la sortie mais aucun autre véhicule de police scientifique n’a été observé ni encore le renfort qu’on a l’habitude d’observer en cas d’incident sécuritaire. L’opération de contrôle de l’enceinte de l’aéroport a duré près de 45 minutes, affirment les témoins.

«Juste après, ils ont laissé les gens rentrer mais ils n’ont permis qu’aux voyageurs de pénétrer à l’intérieur de l’aéroport après avoir montré leur billet.

Toute autre personne n’était pas admise pour accompagner le voyageur. Ils ont été strictes sur ça, même les personnes âgées et les handicapés n’étaient pas autorisés à être accompagnés par leurs proches. On demanda aux policiers de le faire», ont-ils encore ajouté.

A 11h, les choses sont rentrées dans l’ordre. Les accès ont été tous ouverts au public sans vérification particulière quelconque. Les agents de l’ordre ont poursuivi le travail de fouille corporelle des passagers au scanner et des véhicules avant d’aller au parking. Ce n’était qu’une fausse alerte.

Nouria Bourihane