Le président de la Commission nationale consultative de promotion et de protection des droits de l’homme (CNCPPDH), Farouk Ksentini, a qualifié jeudi à Alger l’attaque par l’occupant marocain contre les Sahraouis du camp de Gdeim Izik, près d’El-Ayoun occupée, de « génocide » et de « crimes contre l’humanité ».
« Ce qui est arrivé aux civils sahraouis sans défense, au camp de Gdeim Izik à El-Ayoun occupée, est un génocide et un crime contre l’humanité commis par un pays agressif », a dénoncé M. Ksentini lors d’une conférence au forum d’El-Moudjahid. Il a appelé, dans ce contexte, la communauté internationale à faire face à ces « dépassements dangereux » et à « faire pression » sur le Maroc pour l’amener à « reconnaître ses crimes ».
Par ailleurs, le président de la CNCPPDH a soulevé la question du trafic de drogue qui « engendre des fléaux multiples au sein de la jeunesse algérienne », un problème accentué par l’emplacement de l’Algérie, un pays frontalier avec le Maroc. « Etre un voisin du Maroc n’est pas une chose facile », a-t-il dit, ajoutant que la drogue en provenance de ce pays est « une arme de destruction massive
qui vise notre jeunesse ». M. Ksentini a relevé, dans ce contexte, le grand nombre (des milliers) d’affaires de justice dans lesquelles des jeunes algériens sont impliqués à cause de cette drogue, soulignant qu’il est « impératif d’aller vers une solution dans ce dossier ».