Farouk ksentini «Je préfère la mort civile plutôt que la mort civique»

Farouk ksentini  «Je préfère la mort civile plutôt que la mort civique»

M. Ksentini estime «la peine de mort étant incompatible avec les temps modernes». «Plutôt que remettre des criminels en liberté, il serait plus juste de les retenir en prison pour une période plus longue, c’est-à-dire la perpétuité.»

Le président de l’institution des droits de l’homme a souligné «la nécessité pour l’Algérie de procéder à l’abolition de la peine de mort,

bien que les religieux, faisant référence au Coran, soient contre». «La peine de mort est prévue par le Livre Saint, mais en Algérie on peut la reléguer au seul cas d’homicide volontaire, en attendant sa suppression totale et définitive.»

Faisant allusion au courant mondialiste et aux effets de la globalisation à laquelle l’Algérie ne déroge pas, Farouk Ksentini affirme que

«si cette abolition ne vient pas de nous, elle viendra des pressions qui seront exercées par des forces extérieures». Autrement dit, les ONG ainsi que certaines forces gouvernementales. Bien que le représentant de cet organisme ne soit pas contre,

il est favorable à une solution de rechange, celle de condamner à perpétuité plutôt que d’ôter la vie. Ainsi, a-t-il affirmé, «je préfère que les justiciables condamnés soient passibles de mort civile (privation de la liberté et emprisonnement à vie) plutôt que la mort civique».