Farouk Ksentini à Liberté à propos de la declaration de Mme Navanethem Pillay « Pour nous le dossier des disparus est clos »

Farouk Ksentini à Liberté à propos de la declaration de Mme Navanethem Pillay « Pour nous le dossier des disparus est clos »

Suite aux déclarations de Mme Navanethem Pillay, haut commissaire des Nations unies aux droits de l’homme, annonçant lundi soir en conférence de presse avec le ministre des affaires étrangères, Mourad Medelci la mise en place, prochainement, d‘un groupe de travail onusien sur les disparus en Algérie , dans le cadre de la lutte contre le terrorisme, Liberté a jugé utile de faire réagir le président de la commission nationale de promotion et de défense des droits de l’homme.« Je suis parfaitement d’accord avec vous pour dire que le dossier de disparus est clos pour nous. Les disparus font partie des victimes de la tragédie nationale leur familles ont été indemnisées. Pour maitre Ksentini , les choses sont claires : « dés lors qu’il il ya eu un référendum sur la charte pour la réconciliation nationale. Le dispositions de cette charte ont force de loi que nous sommes tenus d’appliquer » Tout en réaffirmant cette position de principe, l’avocat fait montre de disponibilité au dialogue avec les organisations e droites de l’homme. « Cela étant nous sommes ouverts à toutes discussion avec nos partenaires, nous allons leur expliquer ce que nous avons fait ce que nous pouvons faire et ce que nous ne pouvons pas faire » Maitre Ksentini s’est déclaré par ailleurs favorable« a la réhabilitation de la mémoire des disparus pour ne pas les confondre avec les terroristes et personnellement je suis aussi favorable à un statut particulier pour les personnes disparues » le président de la commission des droits de l’homme considére aussi que« ce sont des sujets parfaitement abordables sur lesquels ont peut s’expliquer et se comprendre avec cette responsable onusienne » Autre annonce forte de maitre Kentini la possibilité de recours à l’ADN pour l’identification des personnes enterrées sous X « S’il ya une procédure d’utilisation de l’ADN pour identifier les victimes enterrées sous x pourquoi pas, afin de permettre à leur familles de faire leur deuil, c’est faisable, c’est naturel , on peut en discuter en toute liberté »