Farid Farah, Consultant en technologie du numérique : «nous vivons une vraie sécheresse digitale en Algérie»

Farid Farah, Consultant en technologie du numérique : «nous vivons une vraie sécheresse digitale en Algérie»

« Il y a un recul dans le domaine de la technologie en Algérie », a fait constater M. Farid Farah, enseignant en informatique à l’USTHB et consultant en technologie numérique jugeant « comme si les dirigeants de notre pays ne font pas confiance à la digitalisation de la communication, alors que le monde est en folle ». avance depuis l’avènement de l’internet qui a débuté avec des textes avant de faire un saut révolutionnaire dans le web. Ce qui a permis la diffusion de l’informaton qui se propage actuellement avec grande vitesse.

Ce retard incombe selon l’Invité de la rédaction de la radio chaine 3 au fait de « faire croire à tort aux gens que l’informatisation est d’avoir un ordinateur sur son bureau alors que c’est faux », ajoutant qu’aujourd’hui, le digital ce n’est pas une connection internet mais bien la mentalité de faire confiance à une technologie ». M. Farah suggère qu’après cette confiance il faut nécessairement adopter une politique technologique ». « Parce que le secteur digital technologique ne peut être soluble dans l’écosystème traditionnel actuel et par conséquent il faut le changer », a-t-il indiqué.

A la question de savoir comment peut-on rattraper le retard dans le domaine de la numérisation d’autant que depuis les années 1980 on a raté l’indutrialisation, M. Farah rappelle qu’ « on a raté d’abord le virage de l’informatisation et pas uniquement l’industrialisation ».

Si on a raté l’industrialisation, explique-t-il, c’est par défaut d’inaccessibilité à des moyens techniques nécessaires. « Aujourd’hui, le digital n’est pas une connection internet mais une mentalité de faire confiance à une technologie », enjoigne-til, après quoi il faut nécessairement adopter une politique technologique, parce que le secteur difgital technologique ne peut être soluble dans l’écosystème traditionnel et par conséquent il faut le changer.

Aujourd’hui, en Algérie il y a une vraie sécheresse digitale, estimant qu’il y a des moyens, il y a aussi des efforts réalisés dans les télécom qui sont à saluer et on a des plateformes d’accès à internet mais on a pas de contenu propre à nous. « Il est grand temps d’affranchir la transition numérique dans tous les secteurs et pas que le secteur de l’information », insiste le spécialiste qui insiste qu’ « Il faut avoir notre propre contenu ».