Dubaï : Farid Bedjaoui, principal suspect dans les affaires de corruption à Sonatrach, se trouve actuellement à Dubaï, aux Emirats arabes unis. Poursuivi en Italie et au Canada, il menace d’impliquer de hauts responsables.
L’extradition de Farid Bedjaoui depuis les Emirats arabes unis sera plus difficile à obtenir que depuis un pays occidental. Mais il sait que la justice italienne finira par le rattraper, d’autant que d’autres scandales de corruption pourraient éclater dans ce pays. En plus de Saipem, Farid Bedjaoui aurait également aidé Astaldi, une autre compagnie italienne, à obtenir des contrats en Algérie.
Farid Bedjaoui a tenté, selon les médias, d’entrer en contact avec les autorités algériennes pour « négocier ». Mais ses émissaires n’ont eu aucune réponse encourageante, notamment que les enquêtes sur les scandales de corruption se multiplient et tout le monde cherche d’abord à se protéger.
Farid Bedjaoui estime qu’on lui fait porter le chapeau dans des affaires de corruption dans lesquelles beaucoup de personnes en Algérie, dont de hauts responsables toujours en poste, sont impliquées, selon les mêmes sources. A des visiteurs qu’il a reçus chez lui, il y a quelques jours, il a affirmé qu’il ne tomberait pas seul. S’il est pris par la justice, il dénoncera ses complices.
