Interrogé par le quotidien L’Equipe, l’ancienne pépite du centre de formation de l’ASSE a d’ailleurs expliqué que la cité du sud de l’Italie lui rappelait le pays de ses parents, l’Algérie.
«J’aime beaucoup l’atmosphère qui règne dans la ville de Naples. Les gens respirent le football ici et on voit l’ambiance qu’il y a au stade San Paolo les jours de match. Ça me rappelle l’Algérie» a confié Ghoulam, avant de revenir sur la pression des tifosi au quotidien.
Le latéral gauche n’a d’ailleurs pas caché qu’il n’avait pas un moment de répit dès qu’il mettait le nez dehors : «A Saint-Étienne, quand les gens me voyaient, ils se demandaient si c’était bien moi. A Naples, ils me reconnaissent déjà tous. A mon arrivée, je suis allé dans un supermarché. Tout le personnel est venu me demander une photo. A force d’en faire, j’ai perdu Soufiane, mon fils de trois ans.
Heureusement, la sécurité l’a retrouvé dans les rayons. Depuis, je mets un bonnet sur la tête et je tire tout droit pendant que ma femme pousse le chariot. Pareil quand je suis allé dans une boucherie dans le quartier arabe de Naples. Il m’a fallu une bonne heure pour en sortir (…) La veille de la venue de Porto en Europa League, je suis allé m’acheter une paire de chaussures. Une heure après, ma photo se trouvait sur un forum de tifosi et sur twitter. C’est impressionnant. Je n’ai plus de vie privée normale. Il y a un parc d’attractions pas loin. Je ne pourrai jamais y emmener mes enfants.».
Olivier Lubovic