À l’occasion de la Journée internationale de la liberté de la presse, NHS Mediacom, en collaboration avec les Laboratoires Frater Razes, ont organisé une session de formation à destination des journalistes sur le thème : « Le rôle des médias dans la diffusion de l’information liée au secteur de la santé ». Cette initiative s’inscrit dans un contexte mondial où l’accès à une information de santé fiable et précise devient essentiel, notamment en période de crise sanitaire.
L’information médicale à l’ère des réseaux sociaux a été au cœur d’une conférence animée par le Professeur Zoubir Sari, médecin interniste, et le Professeur Issam Frigaâ, chef du Centre d’Hémobiologie et de Transfusion sanguine du CHU Mustapha Pacha à Alger. Organisé à l’occasion de la Journée mondiale de la liberté de la presse, cet événement a mis en lumière le rôle central que jouent les journalistes dans la transmission des messages de santé publique.
Médias et santé : qu’est-ce que le One Health ?
Lors de son intervention, le Professeur Zoubir Sari, médecin interniste, a présenté une communication intitulée : « La contribution des médias dans la prévention et l’information sanitaire à l’heure du concept One Health ».
Le Pr Sari a expliqué que le concept One Health repose sur l’interdépendance entre la santé humaine, la santé animale et la santé environnementale. Cette approche globale met en lumière le rôle clé que jouent les médias dans la sensibilisation du public aux enjeux sanitaires actuels.
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En relayant des contenus pédagogiques sur les dangers liés à la dégradation des écosystèmes, à l’émergence des zoonoses ou encore à la résistance aux antimicrobiens, les journalistes participent activement à l’éducation sanitaire des citoyens. Leur travail contribue à promouvoir des comportements responsables tels que la vaccination, une hygiène alimentaire rigoureuse, l’usage raisonné des médicaments ou encore la préservation de la biodiversité.
Grâce à leurs reportages, leurs chroniques, leurs émissions spécialisées ou encore leurs publications sur les réseaux sociaux, les journalistes vulgarisent les principes du One Health et mobilisent l’opinion publique autour de la notion de santé globale.
En donnant la parole à des experts issus de divers domaines (médecine, épidémiologie, écologie, médecine vétérinaire…), les médias construisent un véritable pont entre la science, les citoyens et les décideurs, jouant un rôle central dans la prévention et la gestion des crises sanitaires.
Crises sanitaires : comment informer sans déformer ?
Autre temps fort de cette session, la conférence du Professeur Issam Frigaa, chef du Centre d’Hémobiologie et de Transfusion sanguine au CHU Mustapha, président du Conseil scientifique de l’Agence nationale du sang, expert en management de la qualité et en gestion des risques, auditeur international certifié ISO 9001. Son intervention portait sur « Le rôle des médias dans les crises sanitaires : informer sans déformer ».
Dans cette conférence, le Pr Frigaa a proposé un cadre structuré et documenté pour mieux cerner la place du journaliste face aux crises sanitaires. Il commence par définir rigoureusement ce qu’est une crise sanitaire, puis explore les mécanismes de communication en temps de crise, les recommandations de l’OMS, ainsi que les facteurs pouvant amplifier ou atténuer les risques à travers le traitement médiatique.
À travers l’analyse de cas emblématiques (l’affaire du sang contaminé, les épidémies d’Ebola, la crise du COVID-19, les polémiques autour des vaccins), il a examiné les dérives, les réussites et les responsabilités des médias. Il anime également un atelier de simulation basé sur la rédaction de dépêches et d’interviews en situation fictive, en s’appuyant sur des sources fiables telles que l’OMS, les CDC, PubMed ou encore des revues scientifiques spécialisées.
Quel est le rôle des médias dans les crises sanitaires (analyse SWOT)
Une analyse SWOT a complété cette session, mettant en lumière les forces, faiblesses, opportunités et menaces liées au rôle de la presse dans la gestion des crises sanitaires. Les médias se révèlent être des acteurs incontournables dans la diffusion rapide de l’information, la promotion des mesures de prévention et la mise en lumière des défaillances du système. Cependant, certaines limites persistent : manque de spécialisation médicale, désinformation, pressions éditoriales…
Parmi les opportunités identifiées figurent notamment l’essor du journalisme scientifique, la collaboration avec les professionnels de santé et l’exploitation des outils numériques. Les menaces, quant à elles, comprennent l’infodémie, la perte de confiance du public et les conflits d’intérêts. L’objectif reste de garantir une couverture médiatique rigoureuse, indépendante et véritablement pédagogique.
Tout savoir à propos des Laboratoires Frater Razes
Lors de cette rencontre, Dr Nousseiba Lagoui a présenté les Laboratoires Frater Razes, qui ont su, en trois décennies, bâtir un complexe industriel composé de dix unités de production. Ces installations couvrent quatorze aires thérapeutiques, développent six formes galéniques et proposent plus de 150 produits sur le marché.
Actuellement, le groupe investit dans des secteurs de pointe tels que la biotechnologie, l’insuline, l’oncologie et les thérapies ciblées. Le groupe mène parallèlement une politique ambitieuse de recherche et développement, avec 100 nouveaux produits en cours de conception et la création de trois nouvelles unités de production dédiées aux innovations thérapeutiques.
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En effet, les dernières comprennent 32 anticancéreux, 30 produits biotechnologiques, 5 dérivés sanguins et des insulines à administration hebdomadaire ou mensuelle. Les Laboratoires Frater Razes exportent actuellement vers 23 pays en Afrique, en Asie et au Moyen-Orient, avec une stratégie tournée vers l’entrée sur le marché européen. Entre 2023 et 2024, ils ont exporté 6 millions d’ampoules injectables, 2,8 millions de flacons, 15 millions de comprimés et gélules, ainsi qu’un million de seringues préremplies.
Par ailleurs, le groupe développe une gamme de compléments alimentaires naturels, destinés à soutenir les fonctions vitales de l’organisme : vitalité, immunité, digestion, etc. Fabriqués selon les Bonnes Pratiques de Fabrication (BPF), ces produits offrent une sécurité optimale, une traçabilité complète et une conformité rigoureuse aux normes en vigueur.
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