Faisant l’objet d’un arbitraire selon leurs déclarations, au moins 300 retraités d’Algérie Télécom, ont dans une correspondance dont une copie a été remise à notre rédaction adressée au ministre de la Poste et des Technologies de l’information et de la communication, Houda Feraoun, dénoncé le laxisme de l’administration qui refuse de leur céder leurs droits. Dans cette communication, il est souligné «admis à la retraite depuis 2014, on a fait valoir leurs droits auprès de la Cavdir, en les remettant aux services de la mutuelle générale des PTT à Constantine, caisse chargée des prestations de la Cavdir», mais expliquent-ils «à ce jour, ils n’ont malheureusement rien perçu».
Les retraités ont pourtant frappé à toutes les portes, en procédant à présenter des réclamations auprès de la Mgptt. La réponse a été toujours la même, à savoir que c’est au niveau de la capitale Alger que le problème doit être pris en charge. Néanmoins, même au niveau d’Alger, on refuse de se pencher sur le problème. Le texte de 1993 date de création de la Cavdir est pourtant clair. Il prévoit le versement d’un salaire mensuel pour deux années de cotisations. Le texte sera par la suite modifié pour que la somme soit fixée à 10.000 DA et ce, pour la même période de cotisation. Pourquoi leur refuse-t-on donc leurs droits à ces retraités? Nous avons dans le but d’avoir une réponse à ce sujet, contacté les services concernés au niveau de Constantine mais en vain. Cependant au niveau d’Alger, on nous oriente vers le directeur, après insistance, tout en refusant de nous donner son nom.
Malheureusement, il nous a été signifié que ce dernier était absent. Nous avons cependant laissé un message qui justifie notre appel, mais aucune suite ne nous nous a été donnée. A l’évidence, l’intervention du ministre semble indispensable. A noter que tout un dossier, prouvant les démarches des retraités a été remis à notre rédaction, ainsi que les pièces relatives à leurs cotisations.
