Des sources du secteur de l’énergie ont indiqué à El Khabar que l’Algérie et l’Italie étaient parvenues à un accord préliminaire pour relancer le projet du gazoduc reliant les deux pays via la Sicile et d’accélérer sa réalisation après avoir connu un retard en raison de problèmes dont un différend sur son tracé.
Les mêmes sources ont indiqué que le projet nécessitait une volonté politique des deux cotés pour le faire sortir de l’impasse, et que 2012 réservait de gros défis pour ce projet, notamment après la confirmation de l’accélération du rythme de réalisation de l’important projet gazier russe « South Stream » qui approvisionnera l’Italie en gaz russe, avant la fin de l’année en cours. Le projet Galsi est le deuxième projet de pipeline transportant du gaz algérien en Italie, et diffère du premier pipeline « Enrico Mattei » puisque que c’st un pipeline directe reliant l’Algérie et l’Italie tandis que le Enrico Mattei passe par la Tunisie. Le pipeline Galsi , qui signifie gaz Algérie-Sicile-Italie, s’entendra sur 1505 km et prévoit de fournir à l’Italie près de 8 milliards de m3 de gaz par an, et avait été désigné comme plan stratégique en 2009, et a été programmé en 2012 avec une enveloppe financière estimée à 3 milliards de dollars, avec la possibilité que la Corse en bénéficie, mais le projet a connu un gros retard, et doit faire face à une forte concurrence de la Russie. La Sonatrach possède 41.60% des parts du projet Galsi contre 20.80 pour le groupe Edison, 15.60% pour le groupe Eniel, 11.60 pour la région de la Sicile et 10.40M pour la société Hera. Toutes sont des sociétés et des institutions italiennes, la partie italienne possède donc 58.40%, des divergences de positions sont apparues parmi les partenaires italiens ce qui a compliqué le travail de la société mixte et a retardé le projet.
