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C’est un plaisir de noter ces scènes de convivialité entre les supporters, d’autant que ça coïncidait avec un très cher anniversaire, à savoir la célébration, samedi dernier, de Yennayer, qui marque l’avènement du Nouvel An amazigh 2969.
Quel plaisir d’écrire sur des scènes de fair-paly dans nos stades et plus particulièrement dans celui du 1er-Novembre de Tizi Ouzou, qui doit servir d’«exemple» où, lors du derby kabyle entre la JS Kabylie et le MO Béjaia, les supporters ont chanté, dansé et encouragé leurs joueurs dans une ambiance de fête. C’est un plaisir de noter ces scènes de convivialité entre les supporters, d’autant que ça coïncidait avec un très cher anniversaire, à savoir la célébration, samedi dernier, de Yennayer, qui marque l’avènement du Nouvel An amazigh 2969.
La sécurité y était
Les supporters et les responsables de la JS Kabylie et du MO Béjaia ont animé le derby kabyle dans les gradins dans la joie avant de partager comme il se doit, la tradition qui entoure ce jour, institutionnalisé, en 2018 fête nationale chômée et payée par le président de la République, Abdelaziz Bouteflika.
Samedi dernier, le stade du 1er-Novembre était plein comme un oeuf, comme prévu pour ce derby kabyle. En dépit du score, qui a vu la JSK l’emporter par la plus petite des marges, il y avait, tout de même, une ambiance de folie et de fair-play total entre les deux galeries, avant, durant et après le match. Faut-il aussi remarquer que les dirigeants du MOB se sont déplacés en grand nombre pour assister à ce derby et contribuer à cette fête.
Leurs homologues de la JSK n’ont ménagé aucun effort pour faire de ce derby une véritable fête et un exemple à suivre, comme c’est le cas depuis le début de saison chez l’équipe chère au président Chérif Mellal. Après la présence des familles, voilà le «partage» de la joie et des dîners organisés par les responsables des Canaris à leurs hôtes des Crabes. Et là, il faut bien l’écrire: au stade du 1er-Novembre de Tizi Ouzou, on se sent vraiment en sécurité.
Mieux encore, le président de la JS Kabylie, lui, passe à une toute autre étape aussi «historique» en décidant de suivre le match, non pas, comme à l’accoutumée dans ce genre de derby, dans la tribune d’honneur, mais au milieu des supporters. Une manière, comme une autre, du président kabyle qui montre ainsi qu’avant d’être président, il était, est et sera toujours supporter de la JSK. D’ailleurs, lui-même le dit en ces termes: «J’ai décidé de suivre le match aux côtés des supporters, car j’étais d’abord sous pression et ensuite, parce que je me considère toujours supporter comme je l’ai été avant de devenir président.»
Le virus d’être fan des Canaris!
Et sur le fair-play qui a caractérisé ce derby, Mellal a fait remarquer que «le match s’est déroulé dans le fair-play total». «Il faut vraiment que la violence cesse. Et les présidents des clubs se doivent donc de combattre cette violence par des campagnes de sensibilisation», a conclu le président des Canaris. Le travail effectué par les responsables de la JSK est en train de donner ses fruits en matière de fair-play. Que les autres présidents en fassent de même et le football algérien serait certainement débarrassé de ce fléau nuisible aussi bien à la société qu’à l’image du pays. A bon entendeur…