Le taux de mortalité en Algérie a connu une baisse considérable et est estimé à 24,2 décès pour 1000 naissances durant l’année 2009, comparativement à 39,4 décès en 1999.
L’espérance de vie des Algériens a par contre augmenté, atteignant 75,5 ans pour les hommes et 76,5 ans pour les femmes. L’information a été rendue publique hier par la présidence algérienne dans un communiqué de presse.
Le communiqué a indiqué que le président Abdelaziz Bouteflika a rencontré le ministre de la Santé et de la population, Djamel Ould Abbas, pour évaluer le secteur de la santé. Le gouvernement a alloué 8% du PIB en 2010, contre 3,96% en l’an 1999 pour ce secteur.
Les chiffres communiqués par la présidence coïncident avec le rapport réalisé par l’Office national des statistiques (ONS) qui fait état de 849 000 naissances enregistrées en 2009, une augmentation de 4% par rapport à 2008, où il a été enregistré 849 000 nouvelles naissances (436 000 garçons et 413 000 filles).
En ce qui concerne le nombre de femmes en âge de procréer, le rapport évoque 10 millions de femmes. Concernant le taux de mariage, le nombre a augmenté pour atteindre 341 000, soit une augmentation estimée à 3%.
Les personnes âgées de moins de 15 ans sont estimées à 28,2% de la population totale (35,6 millions), tandis que le taux de personnes âgées de moins de 5 ans est de 10%, ce qui prouve le taux de naissance élevé. Le taux de population en âge de travailler est estimé par ailleurs à 64,4%, tandis que la population adulte est estimée à 7,4%.
Selon le rapport de l’ONS, le nombre d’Algériens s’élèvera à 36,3 millions en janvier 2011.
Le rapport a enregistré que le taux de croissance naturelle de la population est passé de 1,92% en 2008 à 1,96% en 2009.
L’état de santé global en Algérie a connu «une amélioration considérable», passant d’un médecin pour 1750 habitants en 1999, à un médecin pour 908 personnes.
A l’issue de l’évaluation du secteur, le président de la République a relevé les progrès significatifs réalisés par notre pays concernant les indicateurs sanitaires de base.
Il a souligné que «la satisfaction des citoyens nécessite des améliorations qualitatives constantes».
Le président de la République a également instruit le gouvernement à l’effet de dégager «toutes les mesures allant dans le sens du strict respect de la continuité des soins, de la prise en charge rapide des malades et d’une plus grande rationalisation de la gestion des infrastructures de santé publique».
Concernant la problématique des produits pharmaceutiques et au regard des premiers résultats enregistrés, le chef de l’Etat a réitéré ses directives pour promouvoir la production nationale du médicament en ciblant en priorité les médicaments essentiels, soulignant que la Pharmacie centrale des hôpitaux «doit être réhabilitée pour être réellement un instrument de sécurisation et de régulation de l’approvisionnement des structures publiques de santé en produits pharmaceutiques».
S. A.