Clôture hier de la session de printemps du Parlement. Les présidents des deux Chambres ont prononcé des discours de circonstance.
Bensalah s’insurge contre ceux qui veulent faire croire que l’Algérie serait au bord de la crise au moment où Ould Khelifa a affirmé que les députés n’étaient pas des «béni oui-oui». Une fois n’est pas coutume.
La cérémonie de clôture de la session de printemps s’est d’abord déroulée au Sénat puis à l’Assemblée populaire nationale qui n’avait toujours pas renouvelé son bureau. Abdelkader Bensalah a reconnu que l’activité parlementaire n’avait pas été intense mais que la nature des textes adoptés était importante. Le président du Sénat a dit espérer que le débat qui secoue la scène politique ne prenne pas un parcours pouvant mener vers des horizons inconnus, affirmant que ceux qui veulent faire croire que l’Algérie traversait une crise manquaient de discernement. Ould Khelifa a, pour sa part, certifié que l’Algérie n’avait besoin de leçons de la part de personne et qu’il était faux de dire que les députés étaient des béni oui-oui ou que l’APN n’était qu’une chambre d’enregistrement. Evoquant les affaires de corruption, le président de l’APN a appelé à ne pas «politiser» ces affaires et à laisser la justice faire son travail, ajoutant qu’il était injuste de généraliser et d’accuser l’ensemble des cadres de corruption.
N. I.