FAF : Raouraoua candidat à sa propre succession

FAF : Raouraoua candidat à sa propre succession

Voilà, c’est fait ! Mohamed Raouaraoua est officiellement candidat à sa propre succession à la tête de la Fédération algérienne de football dont l’élection est programmée pour le 7 mars prochain. Tout le monde ne sera pas content et certains grincent déjà des dents et dénoncent une volonté d’écarter les adversaires potentiels.

“A la demande de plusieurs acteurs du football algérien, j’ai décidé de me porter candidat lors des prochaines élections de la FAF”, a déclaré Raouraoua lors d’une conférence de presse tenue samedi au centre technique de Sidi Moussa, sans donner les noms de ces acteurs du football.



Le président de la FAF est le premier à annoncer sa candidature et ses adversaires éventuels ont jusqu’au 7 février, soit un mois avant l’assemblée générale élective, pour se prononcer et déposer leurs candidatures.

Il reste à savoir si l’ancienne gloire de l’équipe nationale, Rabah Madjer franchira la ligne en déposant sa candidature, lui qui a déjà exprimé le vœu de briguer la présidence de l’instance footballistique. Ses partisans qui passent leur temps à mettre en exergue les erreurs et les fautes de Raouraoua n’hésitent pas à dénoncer une volonté du président sortant de disqualifier ses adversaires, notamment en évoquant les conditions d’éligibilité fixées à l’occasion de cette élection.

“J’entends dire que Raouraoua a mis des barrières pour empêcher telle ou telle personne à se présenter à la présidence de la FAF. Il faut savoir que les conditions de candidature sont fixées par les statuts de l’instance fédérale imposés par le règlement et ce n’est pas moi qui les fixe” a indiqué Raouraoua.

En fait, il s’agit de l’obligation faite à tout candidat de présenter “une copie certifiée conforme de tous les documents attestant que celui-ci a exercé des responsabilités dans des institutions ou associations sportives de football pendant au moins cinq années consécutives”.

Cette disposition a déjà créé une polémique avant l’intervention d’un directeur central du MJS, Hocine Guerchouche qui a affirmé que les conditions fixées par la FAF étaient légales puisque conformes à ses statuts.

L’assemblée générale élective de la FAF et la période qui la précèdera risquent d’être très agitées, notamment parce que les adversaires de Raouraoua croient dur comme fer que le président-candidat de la FAF ne laissera personne prendre sa place. Rabah Madjer peut s’abstenir de faire des déclarations, mais cédera certainement la parole à certains de ses partisans qui ne s’empêcheront aucune virulence.