Le contrat du Bosniaque avec la FAF prendra fin avec la fin de la participation algérienne au Mondial, et cela le libérera automatiquement, mais comme la Coupe du monde cette fois devancera la CAN de quelques mois seulement, la FAF a tenté de convaincre le coach de prolonger son aventure à la tête des Verts pour 6 autres mois, histoire d’assurer une nouvelle qualification à la CAN et éviter une nouvelle cassure comme celle vécue en 2010 après le Mondial sud- africain.
Vahid a promis de répondre à Raouraoua d’ici le printemps, mais depuis, l’ancien driver du PSG a fait plusieurs déclarations, et lors de la dernière en date, celle faite à France 24, il affiche clairement son désir de quitter le navire des Fennecs à l’issue du Mondial, la FAF n’a rien reçu encore comme réponse, mais Raouraoua avait tout compris, il aurait même enclenché le processus de prospection pour dénicher un nouvel entraîneur capable d’assurer la continuité et maintenir en haut cette équipe.
Choisir quelqu’un maintenant c’est prématuré, temporiser c’est risqué
Ce qui est certain, c’est que l’opération prospection a commencé il y a de cela quelques semaines. Sentant que son entraîneur ne souhaite pas continuer l’aventure après le Mondial, Raouraoua a pris ses devants, mais actuellement le stade de la récolte de renseignements n’a pas été dépassé, il faut dire qu’il est extrêmement difficile de choisir un coach pour son équipe après avoir eu un Vahid Halilhodzic à la tête de cette dernière, il a mis en place une discipline et un esprit au sein du groupe qu’il sera difficile de garder, c’est pour cette raison que la transition risque d’être plus difficile que prévu, et le choix du successeur aussi.
Des centaines de CV déjà sur le bureau de Raouraoua
Choisir un coach, ça sera le plus difficile, d’autant que les noms des entraîneurs qui veulent prendre la place de Vahid sont de plus en plus nombreux.
En effet, et selon une source proche de la FAF, une centaine de CV sont déjà sur le bureau du président Raouraoua, ce dernier se donne encore le temps avant de trancher. Il faut dire que prendre quelqu’un à la hâte pourrait être regretté par la suite par la fédération, d’autant qu’au fil des mois des noms vont éventuellement se manifester, certains pensent aussi que prendre un coach après le Mondial peut être intéressant, car des têtes vont tomber après le tournoi international et avoir la possibilité de recruter un Scolari limogé après avoir raté son propre Mondial, ou encore un Del Bosque après avoir laissé filer sa couronne, soit plusieurs pistes qui donnent l’eau à la bouche, il reste à savoir comment va procéder la FAF. Prendra-t-elle un entraîneur qu’elle gardera au chaud pour officialiser sa venue dès que Vahid sera parti ou attendra-t-elle encore pour garantir un grand nom ? La rue ne le saura sans doute pas de sitôt, mais ce qui est sûr, c’est que le successeur de Vahid doit absolument avoir une très, très grande expérience pour pouvoir gérer la situation et remobiliser rapidement le groupe pour assurer la présence de l’EN au Maroc en 2015.
S. M. A.
