M. Zeggai

En revanche, la situation semble difficile et parsemée d’embûches pour les clubs ayant contracté des dettes à coup de milliards.
C’est le cas de l’USMBA (6 milliards 200 millions de centimes, le MCO (4 milliards 400 millions de centimes), la JSK (3 milliards 500 millions de centimes) pour ne citer que ceux-là. En ligue 2, certains clubs se trouvent face à un vrai dilemme en raison des dettes très élevées, à l’image de l’USMAn et l’USB (9 milliards 600 millions centimes chacune), l’USMH (4 milliards 600 millions centimes), le MCEE (4 milliards), l’USMB (3 milliards 700 millions centimes) et le MCS (3 milliards 100 millions centimes), alors que le RCR, l’ASO et la JSMB, leurs dus ne dépassent pas les 15 millions de DA. Cette situation risque de provoquer une grande confusion.
Car, au lieu de trouver les ressources financières, ces mêmes clubs poursuivent leur marché lors de ce mercato hivernal avec le recrutement de nouveaux joueurs, tout en sachant que leurs recrues ne seront pas qualifiées. Bizarre, n’est ce pas ?
Mais il ne faut pas s’étonner dans la mesure où les présidents de clubs ne travaillent jamais avec un projet sportif et un assainissement progressif de la situation financière. Ils ne sont là que pour contenir la colère des supporters dans le seul but de conserver leurs postes et, éventuellement, se tisser des relations avec les autorités locales. Une chose est sûre: au vu de la situation financière de ces clubs, il leur est très difficile de s’acquitter de leurs dettes, ce qui fait que l’on se dirige droit vers une situation de blocage général. Une crise qu’ils ont eux-mêmes créée, en signant des contrats de joueurs avec des salaires faramineux, alors qu’ils savaient pertinemment qu’ils ne pourront pas honorer leurs engagements. Par cette décision, la FAF veut certainement mettre fin à la gestion anarchique des clubs, d’autant plus que les dettes ont dépassé les limites et qu’il faudrait, par conséquent, réagir avant que la situation ne s’aggrave.