FAF : Après « l’affaire Tikanouine-Horr », y a-t-il un capitaine dans le navire ?

FAF : Après « l’affaire Tikanouine-Horr », y a-t-il un capitaine dans le navire ?

La chaîne de télévision Ennahar TV a révélé, hier, une affaire qui pourrait avoir des répercussions néfastes pour l’image de la fédération et du football algérien en général.

En effet dans un entretien téléphonique accordé à la chaîne, Abdelkader Horr, ex international et membre de la DTN, a déclaré avoir été accusé par Fodhil Tikanouine « d’avoir volé des documents appartenant à la direction technique nationale ».

Horr a raconté que le DTN a prévenu le poste police de l’immeuble de Dely Brahim de ce prétendu vol, ces derniers, après avoir procédé à la fouille de Abdelkader Horr, n’ont rien trouvé sur lui.

Au-delà de l’incident lui-même, qui est déjà très grave, ce genre de comportements dénote de l’atmosphère qui règne dans les couloirs de la FAF.

Il existe un climat de suspicion entre les membres de la DTN.  Lourde ambiance aussi au niveau du bureau fédéral, des informations avaient filtré sur l’intention de Zetchi de revoir la liste de ses adjoints.

Même le ministre El Hadi Ould Ali, principal soutien de Kheireddine Zetchi, semble perdre patience lui qui a était contre la nomination de Lucas Alcaraz.

le Ministre a dit être surpris par la nomination de l’ancien membre de la DTN française, François Blaquard, accusé d’être l’instigateur de l’« affaire des quotas » concernant les joueurs d’origine maghrébine et africaine.

Légitimité fragile:

Kheireddine Zetchi dont l’élection a fait grincer quelques dents, tant l’intervention du ministre Ould Ali s’était fait sentir. Depuis le nouveau patron de la FAF peine à asseoir son autorité.

La manière dont sont prises certaines décisions, les affaires extra sportives telle que la querelle entre lui et Mahfoud Kerbadj ou celle entre Tikanouine et Horr donnent l’impression que l’on navigue à vue.

La mise en question de la légitimité de Kheireddine Zetchi à la tête de la FAF est en train de peser sur le fonctionnement du football algérien qui avait beaucoup plus besoin de réformes, de sérénité, de sang neuf.

Du neuf avec du vieux:

Depuis le mois de mars on constate que peu de choses ont changé, on reprend les vielles habitudes qu’on trouvait mauvaises chez Raouraoua, à juste titre d’ailleurs. Comme l’unilatéralité dans les décisions ou la marginalisation des compétences nationales au profit de techniciens étrangers.

Kheireddine Zetchi fait du Raouraoua mais avec l’autorité en moins ou l’amateurisme en plus à chacun sa lecture.

Zine B